Parish est le premier tome de la saga Alfa de Milly Taiden. Sorti le 19 juin chez Milady, ce roman bit-lit commence très fort, mais les derniers chapitres nous déçoivent totalement…
Auteure de plusieurs sagas à succès, Milly Taiden débarque chez les éditions Milady avec sa saga Alfa. Dans ce premier tome, nous rencontrons la belle scientifique Melinda Caster qui travaille sur un virus en Ouganda. Ce dernier développe l’intelligence animale et leur octroie des facultés surnaturelles.
Dès le début du roman, nous découvrons les deux personnages principaux. Milly Taiden, bien sûr, mais également Parish Hamel, présenté comme un membre du comité de surveillance du gouvernement américain. En réalité, c’est un agent secret métamorphe, capable de se transformer en jaguar. Il est venu en Ouganda pour surveiller Milly et faire en sorte que le virus ne tombe pas entre de mauvaises mains.
Comme dans toute saga bit-lit, ou presque, les créatures surnaturelles sont cachées au reste du monde, Milly ne sait donc pas ce qu’est Parish, mais elle va rapidement se rendre compte qu’il n’est pas ce qu’il prétend. Elle va donc faire très attention en sa présence et cacher le virus en tout circonstance, ce qui s’avèrera judicieux puisque, rapidement, d’étranges créatures vont vouloir lui voler.
Si la grande majorité du livre est très bon et l’action présente, la fin du roman nous perd totalement. Le côté « mystique » fait son entrée et n’arrive pas à convaincre. Le personnage féminin change radicalement : on passe d’une femme intelligente et sûre d’elle à une midinette capricieuse. C’est affligeant ! On croirait avoir changé de livre et de héros tellement la métamorphose est brutale.
La plus grosse partie du roman est intéressante, il y a de l’action, de l’humour, la romance est bien construite, puis reste la fin… quelques chapitres décevant au possible. Il n’en reste pas moins que Alfa est un livre digne d’intérêt, aussi je lirai le tome 2, Frank, qui sort le 21 août prochain.
« – Bonjour tout le monde. Je vous présente le docteur Parish Hamel du Comité de surveillance du gouvernement.
Les sourires s’effacèrent immédiatement sur tous les visages. Un agent dont le tutre comportait le terme « surveillance » ne serait jamais le bienvenu. Surtout pas pour Mélinda. Si elle se trouvait au Laboratoire ougandais de recherche sur les virus, c’était à cause d’un autre agent de ce même comité. Un véritable trouduc celui-là. »
