La fille sur la lune est le dernier thriller made in Terry Goodkind. Sorti chez Bragelonne le 13 novembre dernier, ce livre mêlant suspense, action et horreur vous glacera le sang !
Après Le sanctuaire du mal (chronique ici), Terry Goodkind revient avec La fille sur la lune, une fausse suite. Vous n’avez pas lu le premier ? Pas de panique, vous pouvez commencer par celui-ci malgré les clins d’œil et rappels divers.
Vous aviez aimé Jack Raines, l’écrivain spécialiste du Dark Web ? Eh bien vous allez adorer le retrouver dans La fille sur la lune. Son rôle est toujours aussi important et il a d’ailleurs pris du galon !
On commence doucement ce thriller en découvrant la vie d’Angela Constantine, celle que l’on nomme « La fille sur la lune ». Pourquoi ? L’auteur nous donne des possibilités, avant de nous dévoiler à la toute fin (et nous laissant la larme à l’œil) le pourquoi de ce surnom qui lui vient de sa mère.
Sa mère, on en parle ? Droguée, elle a toujours fait venir ses dealers et coups d’un soir dans sa caravane, laissant sa fille à leur merci pendant qu’elle se shootait. Oui, l’histoire est loin d’être gaie, et cela va aller de pire en pire.
Enfant, Angela Constantine a découvert rapidement son don, ou plutôt, sa malédiction. D’un simple coup d’œil, elle est capable de vous dire si la personne en face d’elle est un tueur, ce qu’il a fait, ce qu’il a dit en tuant sa proie, où la victime est enterrée etc. Son grand-père ayant rapidement compris ce qu’elle était a décidé de l’aider : il l’a entraînée à tirer, pour qu’elle ne rate jamais aucune cible et qu’elle ne devienne pas une victime.
Adulte et sans réelle famille – ses grands-parents ayant été tués entre temps par un psychopathe – Angela travaille comme coursière le jour et barmaid la nuit. Son temps libre, elle l’occupe en massacrant les tueurs qui croisent sa route. Un jour, elle va tomber sur un groupe terroriste prêt à répandre l’horreur sur les Etats-Unis. Son seul soutien ? Jack Raines, qui l’a retrouvée grâce à une malheureuse circonstance : le plus grand tueur en série de tous les temps est en route pour la descendre et il laisse derrière lui une traînée de cadavres. Angela et Jack arriveront-il à sauver leur pays tout en restant en vie ?
La fille sur la lune est un thriller palpitant, on ne voit pas les pages tourner et on ne détourne les yeux que pour grimacer face aux descriptions macabres de Terry Goodkind. Si Le sanctuaire du mal était dur, ce nouveau livre l’est encore plus. Âmes sensibles, s’abstenir !
Les passages sur la vie d’Angela sont bien faits, mais l’histoire devient totalement surprenante lorsque les terroristes arrivent. C’est juste génial, on a envie de hurler sur les personnages ! Les intrigues secondaires sont intéressantes et bien amenées. L’écriture de l’auteur permet de bien visualiser les scènes, c’est glaçant !
Il ne nous reste plus qu’à attendre, avec impatience, le prochain thriller de Terry Goodkind. Arrivera-t-il à placer la barre encore plus haute ?
Extrait :
« Très calme, Angela cracha le morceau de langue.
Les connexions étant enfin établies, le violeur voulut crier, mais il émit un gargouillis pathétique. Quand il porta une main à sa bouche pour constater les dégâts, du sang jaillit entre ses gros doigts et ruissela sur son menton.
Enfin conscient de ce qu’Angela avait fait, il entra dans une fureur aveugle. De sa main libre, il prit la jeune femme à la gorge, mais elle trancha dans le vif, au creux du coude, déchiquetant le biceps, le tendon et, au vu du sang qui gicla, l’artère brachiale. »