Les ombres du passé est un thriller de CJ Lyons, paru en décembre chez Milady. L’auteur nous fait rentrer dans une enquête où meurtres, kidnappings et vengeance se mélangent au passé d’un agent du FBI. Captivant !
Les ombres du passé est un roman qui parvient à surprendre et qui nous rend accro au fil des pages.
Dans Les ombres du passé, nous rencontrons l’agent Caitlyn Tierney, une jeune femme forte et indépendante, qui peine à construire une relation de longue durée avec les hommes. Son petit-ami aimerait qu’elle démissionne, sa mère et ses supérieurs aussi. Mais pour Caitlyn, travailler pour le FBI est plus qu’un simple travail, c’est sa vocation. Elle aime ce qu’elle fait mais elle est hantée par sa dernière enquête qui s’est mal terminée.
Un jour, un homme la supplie de retrouver sa fille kidnappée mais Caitlyn ne sait pas quoi faire. Elle veut laisser le passé derrière elle. Car c’est à cause de cet homme que son père s’est suicidé : il n’a pas supporté d’avoir mis en prison son meilleur ami. Caitlyn va se retrouver au beau milieu d’un complot plus vaste qu’elle ne le pensait. Elle devra retourner là où tout a commencé et se méfier de tout le monde.
Les ombres du passé est un très bon thriller. La plume de l’auteur nous captive et ses personnages sont aussi téméraires qu’attachants. On va de surprise en surprise avec une héroïne capable et intelligente, un gang de motards qui trempent dans des trafics louches et un simplet attachant qui prend les mauvaises décisions. CJ Lyons n’a pas lésiné sur les rebondissements et l’action, rendant son récit totalement addictif. Seul ombre au tableau : les passages avec Lena au début du roman qui ne sont pas très intéressants…
Un roman captivant, une héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, des personnages secondaires bien construits, des intrigues parallèles prenantes, des secrets de famille inavouables et des trahisons bouleversantes. Les ombres du passé est un super thriller qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne !
Extrait :
« Elle était prisonnière, seule dans le noir ; se parler à elle-même valait mieux qu’écouter les bruits qu’elle ne voulait pas entendre : des pas, un pistolet que l’on arme, les rires nerveux d’hommes qui ont décidé de s’amuser un peu avec elle avant de se débarrasser de son cadavre… »