La Meute du Phénix est de retour, avec cette fois Marcus Fuller comme protagoniste. Écrit par Suzanne Wright, ce quatrième tome est sorti le 20 novembre dernier aux éditions Milady. C’est au tour de Marcus et Roni de se rapprocher et l’attaque d’une bande de chacals va les y aider.
Marcus Fuller est un dragueur invétéré, une notoriété qui ne va malheureusement pas jouer en sa faveur lorsqu’il tentera de se rapprocher de Roni, la sœur de Nick Axton (critique du livre ici). Roni est une jeune femme ayant subi un terrible traumatisme étant plus jeune. Indépendant et dangereuse, elle ne laisse personne l’approcher de trop près. Jusqu’au jour où Marcus s’intéresse à elle…
Ce quatrième tome de La Meute du Phénix est bien plus intéressant que les deux précédents grâce à une histoire sombre et touchante. La meute de Trey et celle de Nick vont s’associer une fois de plus pour venir à bout d’un trafic de surnaturels : une bande de chacals kidnappe des métamorphes et les filme alors que ceux-ci subissent les pires sévices (combat à mort, viol…). Lorsque le fils de Trey devient la cible des chacals, les deux meutes mettent tout en œuvre pour découvrir leur repère. Pire encore, lorsqu’ils découvrent le site internet où les vidéos passent en boucle, ils remarquent avec effroi une vidéo de Roni… Il n’en faudra pas plus à Marcus Fuller pour montrer sa véritable nature.
La Meute du Phénix est une très bonne saga de bit-lit et ce quatrième tome relève encore le niveau ! L’histoire amoureuse n’est pas omniprésente, elle se mélange au contraire à l’enquête sur le trafic de surnaturels et étant donné que les deux meutes sont concernées, on retrouve avec joie les personnages des tomes précédents.
J’ai particulièrement apprécié le personnage de Roni Axton. C’est une femme qui a vécu le pire pendant sa jeunesse et qui essaie de se reconstruire. Son frère Nick pense l’aider en la couvant mais c’est l’inverse qui se produit. En effet, Roni est une alpha et elle déteste être considérée comme faible. Sa situation familiale est plus que tendue alors elle n’a pas besoin que Marcus viennent rajouter de l’huile sur le feu. En effet, les frères de Roni vont mettre tout en œuvre pour décourager le métamorphe mais ce qu’ils ne savent pas c’est que lorsque Marcus Fuller a une cible en vue, il ne la lâche jamais. Une situation complexe dont Roni ne sortira sûrement pas indemne…
En conclusion, Marcus Fuller donne à la saga un nouveau souffle. La Meute du Phénix avait besoin d’un nouveau rebondissement et Suzanne Wright l’a parfaitement trouvé. Son écriture est toujours aussi sublime. On se laisse prendre par l’intrigue et on ne peut lâcher le livre avant la fin. Une saga intéressante et un quatrième tome qui nous laisse avec une dernière question : qui sera le prochain personnage principal ?
« La jeune femme était très réservée. Sauf avec ses proches : ses frères, le Beta de sa meute et Shaya. Mais l’ancien Alpha de Marcus ne l’avait pas surnommé « putain de tête de mule » sans raison. Quand Marcus avait jeté son dévolu sur quelque chose, il partait en chasse et il n’arrêtait pas tant qu’il n’avait pas obtenu l’objet de sa convoitise. »
