Le chant de la Lune, dernier tome de la trilogie de Cécile Guillot, est sorti le 1er février dernier aux éditions du Chat Noir. Une saga surprenante au cœur de la Wicca. L’héroïne, Maëlys va enfin découvrir ses origines. Sa famille biologique pratique-t-elle, elle aussi, la Wicca ? Son voyage dans le Nord ne sera pas de tout repos, entre magie oubliée et créatures aussi mystérieuses qu’envoûtantes, Maëlys aura besoin de l’aide de tous ses amis si elle veut espérer être digne de sa déesse, Hécate.
Si les deux premiers tomes (critique par ici) de la saga Fille d’Hécate étaient bien écrits et très intéressants, Le chant de la Lune l’est encore plus. Ce tome représente l’apothéose de cette trilogie surprenante. Impossible de s’ennuyer avec Fille d’Hécate : l’histoire est tellement bien imaginée et décrite que le lecteur se sent happé par l’univers de Cécile Guillot.
A la fin du tome 2, Le Parfum du Mal, Alex, le petit ami de Maëlys, avait retrouvé la trace de la grand-mère de celle-ci. C’est donc tout naturellement que l’on commence Le chant de la Lune par le voyage du couple vers les terres du Nord. Je ne dévoilerai aucune intrigue mais je peux vous dire que Maëlys ne s’attendait pas à devoir vivre toutes ces aventures, et nous non plus !
Le Nord est rempli de créatures mystérieuses, tantôt amicales, tantôt maléfiques. Maëlys aura besoin de l’aide de ses sœurs sorcières pour combattre une ancienne malédiction et, une fois encore, elle devra montrer de la confiance en elle, ce dont elle manque cruellement. Le danger rôde et Maëlys a peur de ne pas être digne de sa déesse tutélaire, Hécate, d’autant plus qu’elle va découvrir qu’elle est au centre d’une prophétie…
Le chant de la Lune : un dernier volet encore plus surprenant et addictif que les deux autres. L’histoire est prenante et la plume de Cécile Guillot fait que l’on n’est jamais perdu, même si la Wicca n’est pas notre thème de prédilection. Elle arrive à nous emmener dans son univers mystique notamment grâce aux personnages qui sont très bien créés. On a plaisir à retrouver Dorine, Patricia ou encore Jihanne. La force de Cécile Guillot, c’est des personnages, même secondaires, qui sont touchants, que l’on a appris à connaître et qui sont essentiels pour l’intrigue.
En résumé, Le chant de la Lune est un dernier tome très bien imaginé avec une histoire totalement addictive. Le suspense est au rendez-vous et la magie encore plus présente. Cécile Guillot signe avec Fille d’Hécate une trilogie magique dans tous les sens du terme.
«- Je ne pense pas qu’elle était humaine, lâcha Jihanne dans un chuchotement impressionné.
– Ce n’était pas un fantôme en tout cas… Rien à voir avec l’esprit de Linchamps. Je pense qu’elle est juste un peu folle sur les bords. C’est toujours troublant et un peu bizarre de croiser un malade mental. Que voudrais-tu que cela soit d’autre ? répliqua Patricia
– Je ne sais pas… Une dame blanche comme dans les légendes ?
– Ce n’est pas censé être des fantômes ça ?
– Si, sans doute… Peut-être était-ce la biche… Elles avaient la même couleur !
– Une biche-garou, ironisais-je. »
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