Fille d’Hécate est une série écrite par Cécile Guillot et éditée aux éditions du Chat Noir. Le tome 1, La Voie de la Sorcière (juillet 2012) nous emporte dans l’univers de la Wicca grâce à l’héroïne Maëlys, qui apprend qu’elle est une sorcière. Dans le tome 2, Le Parfum du Mal (juin 2013), nous retrouvons notre sorcière qui va aider la police dans une enquête de meurtres rituels. Le tome 3, Le chant de la Lune, sortira en février 2015.
Avec Fille d’Hécate, Cécile Guillot nous fait rentrer dans le monde de la Wicca grâce à son héroïne, Maëlys, qui découvre suite à une expérience, qu’elle a le pouvoir d’empathie. Maëlys est une orpheline qui a été adoptée par des parents qui ne croyaient qu’en la science. Lorsqu’elle apprend qu’elle est une sorcière, cela lui apparait comme une évidence. Il serait facile de critiquer l’auteure sur ce début de roman qui ne parait pas réaliste, cependant cela ne m’a pas gênée outre mesure. Ce qui m’a un peu décontenancée est le style de l’auteure assez particulier ; j’ai eu du mal à m’y faire au début. Cependant, une fois habituée, rien ne peut empêcher la lecture de plus en plus avide de Fille d’Hécate !
Si l’on fait l’impasse sur le début du roman qui peut en agacer certains, on découvre une saga bien construite avec des personnages touchants et une histoire prenante, voir même addictive ! De même, le fait que les tomes soient assez courts pourrait ne pas plaire, mais on n’écrit pas des lignes juste pour écrire des lignes. Cécile Guillot a l’intelligence d’aller à l’essentiel sans pour autant négliger les descriptions qui nous permettent de rentrer dans son univers. Qui n’a jamais sauté quelques lignes car un livre devenait tout simplement trop rasoir ? Dans Fille d’Hécate, impossible de ne pas lire chaque mot écrit par l’auteur tant on est pris dans le récit.
Les personnages sont bien créés et ont chacun leur histoire et leurs pouvoirs. L’héroïne principale n’est pas une fille sûre d’elle, au contraire. Elle découvre ses talents et la Wicca en même temps que nous, ce qui est vraiment plaisant car on ne se sent perdu à aucune seconde. Maëlys va essayer de rattraper son retard en sorcellerie tout en continuant ses études, se faisant courtiser par l’un des plus beaux garçons qu’elle ait jamais rencontré, en réchappant de justesse à des meurtriers et en tentant de découvrir ses origines. Le premier tome, La Voie de la Sorcière m’a un peu fait penser au livre Draconia de Lise-Marie Lecompte car l’héroïne, là aussi, découvre ses pouvoirs, n’a pas confiance en elle, se fait de nouveaux amis en lien avec son don et tente de déjouer les plans d’un être machiavélique.
Cécile Guillot réussi à nous surprendre sur les mésaventures de Maëlys, qui va finir pas comprendre qu’elle est plus douée qu’elle n’y parait. En effet, la jeune femme se fera agresser, kidnapper et collaborera avec la police pour résoudre une affaire de meurtres. Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer avec Fille d’Hécate si bien que tout se lit d’une traite. J’ai particulièrement apprécié le fait que l’histoire se déroule en France et de nos jours : les personnages s’échangent des emails que l’on peut lire et cela rapporte un petit plus à la saga.
Le tome 2, Le Parfum du Mal, nous laisse sur notre faim : Maëlys a retrouvé une personne de sa famille et elle va pouvoir lui poser des questions sur ses origines et son pouvoir. Il faudra pourtant attendre le tome 3, Le Chant de la Lune, pour assister à la rencontre entre ces deux personnages. Qui sait ce que Cécile Guillot réserve encore à la jeune femme dans son prochain livre ?
« – J’ai été adoptée.
– Bien sûr ! J’aurais dû y penser. Ce n’est pas évident d’être coupé de ses racines. Heureusement, on va rattraper le temps perdu ! Viens, je t’emmène quelque part où tu pourras communier avec la nature. Tout sera plus clair après ça.
Elle se leva et je la suivis, me demandant vaguement où cela allait me mener. Dorine donnait l’impression d’être une personne très bien, je n’avais sans doute rien à craindre. Et si elle m’enjoignait de danser toute nue dans les bois, ou quelques autres activités étranges, je pourrais toujours refuser. »
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