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Eras Tour : les bons et mauvais côtés des concerts de Paris et Lyon

Le Eras Tour de Taylor Swift termine son run à Lyon ce lundi 3 juin. Avec 6 concerts français, il est temps de dresser le bilan.


Les bonnes choses


Le show

Evidemment, on ne peut pas ne pas parler du show que délivre Taylor Swift pendant 3 heures pleines. Tableau vivant, écrans géants, costumes, danseurs, scènes mobiles, tout est fait pour que chaque Era soit différente. On ne peut pas nier que le sens du spectacle est là.

La setlist

3 heures, c’est beaucoup de chansons. Et quand la chanteuse doit parcourir toute sa carrière en 12 albums, elle fait des choix. Chaque Era a ses moments de grâce, de pop, de folie, d’émotions.

La folie générale

C’était presque plus intéressant de voir ce qui se passait autour des shows que d’y aller parfois. Personnellement, j’étais plus ému à voir l’engouement générale, les fans heureux, les images qu’au concert. J’étais surpris d’ailleurs. Il y avait une émulation générale qui faisait plaisir à voir.

L’exclusivité TTPD

Avec son nouvel album en avril, The Tortured Poets Department, Taylor Swift a ajouté une nouvelle Era au concert. C’est donc à Paris, le 9 mai, que la chanteuse a présenté en exclusivité mondiale cette nouvelle partie du Eras Tour.

https://www.tiktok.com/@sweetyhigh/video/7367135819787783467?lang=fr



Les mauvaises choses


L’organisation

Ticketmaster et son système désastreux, La Défense Arena et sa gestion houleuse de la file d’attente, on ne pouvait pas dire que tout nous facilitait le travail pour être serein de la prise des billets jusqu’à l’entrée du concert. On parle aussi des objets interdits qui, au final, vu le peu de rigueur dans les fouilles, ont été quasi tous acceptés. Côté batterie externe, une pétition avait même été lancée pour Lyon.

La setlist

Oui, il a fallu faire des choix pour caler le dernier album de Taylor Swift, The Tortured Poets Department. Elle a donc retiré quelques titres pour caler les nouvelles chansons. Pas si mauvais, mais c’était donc un Eras Tour v2 en Europe !
Pire, pour son album éponyme, aucune chanson n’a été jouée et une seule pour Speak Now.


Les fans américains

Les médias en ont parlé, les américains étaient venus en masse pour voir les concerts, sachant que les billets + voyage pouvaient être moins chers qu’un simple ticket américain. Mais il faut le dire, ils sont insupportables. Entre chanter faux, se penser seuls au monde et, surtout, ne pas regarder le concert, c’était insupportable.
J’en ai eu deux derrière moi à Paris qui n’ont pas regardé le concert pendant 2 heures. C’était sur Instagram toute la soirée… Mais je pense que c’est vraiment leur culture. J’ai déjà eu l’expérience aux Etats-Unis même ou la personne à côté de moi n’a pas regardé le concert..


Le traitement médiatique

Il faut le dire, quand les médias traitent la pop culture, ils n’y comprennent rien. On prend le moins mauvais des journalistes culture pour tenter de faire un papier fade sur le sujet. On aligne les poncifs, on fait des approximations et puis, comme c’est de coutume sur la pop culture, on se moque gentiment.

 

Les transports à Lyon

Si l’offre parisienne était convenable avec une ligne 1 finalement peu remplie, côté Lyon, ville moins desservie et dense, c’était autre chose.

 

 

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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