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#TGIFP : Nouvel album de Taylor Swift, Lover, review piste par piste

Bienvenue dans TGIFP / Thank God It’s Friday Pop, le rendez-vous pop du vendredi où on revient (souvent) sur la musique pop. Aujourd’hui 23 août, sortie du septième album de Taylor Swift, l’ancienne reine de la country est devenue icône pop. Après le gros succès de 1989 en 2014, Lover doit confirmer le tournant ultra-pop de Reputation.

Lover est un album de 18 chansons dont le premier single, ME! a été dévoilée plusieurs mois auparavant. Ce duo avec Brendan Urie (Panic At The Disco!) montrait déjà des signes de la tournure Katy Perrysante du son TayTay.

Si 1989 était tout ce qu’il y avait de plus efficace dans le mainstream et le pop rock tintée de sons plus urbains, Reputation a approfondi un peu plus les sons radio avec des basses plus présentes mais aussi des chansons plus légères au son sucré. Ce n’était pas vilain mais on sentait qu’on était loin de chansons « phares » mais plutôt de chansons « titres ».

Lover confirme le virage assumé de mélodies catchy. Avec un titre comme Lover, on ne s’attend pas à des chansons qui vont aller chercher bien loin des thématiques sombres ou d’introspection. On est dans le sentiment, pas le sentimental, le léger pas le mielleux.

On n’a peut-être pas des hits comme Blank Space mais on a des chansons très plaisantes à la Getaway Car.
Voici une review « première écoute » des 18 pistes de Lover que vous pouvez retrouver sur toutes les plateformes ou presque.

I Forgot That I Existed : simple et cool, calme, courte, la base pour débuter un album

I forgot that you existed, It isn’t love, it isn’t hate, it’s just indifference 🎶
 
Cruel Summer : grosses vibes Getaway Car dans sa seconde partie, i’m in, so POP

Killing me slow, out the window 🎶

Lover : tu es dans un bar de new york, il est 0h30, il pleut dehors, tu sirotes ton whisky et cette chanson se joue dans le juke box. Ou mieux, la chanteuse sur scène semble te chanter cette chanson pour toi et tes pensées
Swear to be overdramatic and true to my lover 🎶
 

 
The Man : inoffensive pendant 1 minute 30 puis tu es poignardée par une mélodie tranchante. On retrouve les sons un peu plus électro qui donne un peu plus d’épaisseur
I’m so sick of running as fast as I can 🎶
 
The Archer : même situation, le pont est imparable, c’est une chanson au rythme répétitif, pas un hit mais une musique efficace plus qu’une chanson véritable
And all of my heroes die all alone 🎶
 
I Think He Knows : avec 21 chansons, on a forcément un peu de brouillon. et c’est le côté chanson démo qui n’a pas mes faveurs
It’s like I’m 17, nobody understands 🎶
 
Miss Americana & The Heartbreak Prince : on sent quand même la grosse filiation avec le précédent album. la redite se fait légèrement sentir. (MAJ après réécoute, c’est une chanson qui gagne à la réécoute, je la sors clairement des flops)
You play stupid games, you win stupid prizes 🎶
 
Paper Rings : un son rétro très plaisant, c’est très léger mais du pur TayTay pop
I like shiny things, but I’d marry you with paper rings 🎶
 
Cornelia Street : le retour de la chanson démo avec le refrain à la voix aigue, le rythme automatique. La chanson la plus faible pour le moment
Barefoot in the kitchen Sacred new beginnings 🎶
 
London Boy : on reste dans la vibe légére, refrain catchy, histoire de coeur, la mélodie n’est pas des plus originales, on est encore plus proche de This is Why We Can’t Have Nice Things 
He likes my American smile, like a child when our eyes meet 🎶
 
Soon You’ll Get Better (featuring Dixie Chicks) : ballade acoustique que « les amateurs apprécieront », doux et mélancolique comme il faut et qui tranche forcément avec le ton global de l’album pour le moment.
I know delusion when I see it in the mirror 🎶
 
False God : chanson peu engageante alors qu’elle est engagée. C’est calme, posé.
Religion’s in your lips Even if it’s a false god 🎶
 
You Need To Calm Down : la chanson pop par excellence avec le refrain qui ne peut pas rester ailleurs que dans la tête. C’est facile mais il y a le son TayTay dedans. A l’image du clip, un son gay friendly.
Why are you mad when you could be GLAAD? 🎶

Afterglow : une version ratée de Dress de l’album précédent.
Fighting with a true love is boxing with no gloves 🎶
 
Me! : le fameux Me qui a ouvert la comm sur l’album. C’est comme You need to calm down, même esprit, même concept, même énergie, même réception. Ca reste, que ça nous plaise ou non !
I’m the only one of me 🎶
 
It’s Nice To Have Friends : des cordes, un rythme lent, pas de chichi, sonne comme un interlude
Sun sinks down, no curfew 🎶
 
Daylight : encore chanson démo, peu d’originalité, intro avec un son puis couplets avec un peu + d’instru et un pont full instru, une recette TayTay qui ne donne plus trop de résultat à force. une approche plus douce que pop
I’ve been sleeping so long in a 20-year dark night 🎶
 
Album en deçà du précédent qui était en deçà du précédent
1989 avait mis la barre haute. Ça manque un peu de « dark pop » ou de pop à la Blank Space. On est dans du Reputation sans les titres proches d’une machinerie radio, dans la légèreté d’un road trip mentale. Il manque deux ou trois titres marquants. L’album est le plus homogène de sa période « no country » et donc avec moins de prises de risques.
 

Les Tops

Paper Rings
The Man
Cruel Summer
Le son TayTay qui fait du bien

Les Flops

Les formules répétitives
Et donc peu de prises de risques

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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