Audrey Hepburn, la vie et moi : chroniques hollywoodiennes

A paraître le 30 mars, aux éditions Mosaïc, Audrey Hepburn, la vie et moi pétille comme une coupe de champagne. Avec humour et légèreté, Lucy Holliday nous délivre cette leçon de confiance en soi sous la houlette d’une Audrey Hepburn délicieusement décalée. Un agréable rayon de soleil.

Entre un père absent, une mère trop présente et dirigiste et une petite sœur qui joue les étoiles montantes de la planète people hollywoodienne, Libby Lomax a bien du mal à voir où va sa propre vie. Surtout quand elle enchaîne les journées de calamités. Heureusement Libby a un remède bien à elle pour contrecarrer tout ça : se plonger dans les bons vieux films hollywoodiens, notamment ceux de son idole Audrey Hepburn. Mais ne voilà-t-il pas que la ravissante Audrey surgit hors du petit écran pour remettre de l’ordre dans sa vie. Hallucination dû au stress ? Choc post-traumatique résultant d’une journée catastrophique ?

Il y a indéniablement quelque chose de Bridget Jones qui séduira les lectrices, dans le personnage d’Audrey Hepburn, la vie et moi : gaffeuse, maladroite, terriblement mal à l’aise face aux spécimens masculins séduisants et dominée par une mère autoritaire. Et quand une Bridget Jones ordinaire se retrouve au milieu des plateaux et des paillettes d’Hollywood, dans le sillage céleste de sa flamboyante petite sœur, les catastrophes s’enchainent de façon calamiteuse. Alors quand même Audrey Hepburn s’en mêle…

Lucy Holliday nous embarque dans cette joyeuse aventure riche en imprévus. D’extraordinaire en déconfitures, les conseils plus ou moins avisés de notre étoile du cinéma en goguette parviendront-ils à aider Libby à reprendre sa vie en main ? On s’amuse beaucoup de ce récit léger et fantaisiste qui se lit comme on dévore une gourmandise jusqu’à la dernière virgule.

– Bonsoir, lance quelqu’un derrière moi.

Je me retourne d’un bond. L’espace d’un instant, je me demande si je deviens folle et si_ vu que je parlais au canapé quelques minutes plus_ je ne commence pas à imaginer qu’il me répond.

Ce n’est pas le canapé. C’est une femme, perchée sur l’un de ses accoudoirs.

Cette femme, c’est Audrey Hepburn.