New Victoria est une duologie steampunk écrit par Lia Habel. Le premier tome est sorti chez les éditions Bragelonne en février dans une version absolument sublime ! Un roman où vous rencontrerez des zombies en pleine époque victorienne !
Lia Habel est une auteure d’une vingtaine d’années passionnée par les monstres. Son goût pour les zombie et pour l’époque victorienne l’a menée à écrire son premier roman, New Victoria, en deux tomes.
New Victoria est un livre steampunk et la couverture rend bien hommage au genre. Les dorures sont sublimes, Bragelonne a bien travaillé ses ouvrages ! Le tome 2, de même qualité graphique, est sorti à la même date. Vous pouvez ainsi découvrir les deux tomes dans la foulée !
Dans ce premier volet, on découvre New Victoria, une civilisation hight tech obéissant aux codes et aux modes de l’ère victorienne. Ses frontières sont menacées par des rebelles qui n’hésitent pas à mordre leurs ennemis. Vous l’aurez compris, il s’agit là de zombies, même si la population de New Victoria n’est pas encore au courant. Eh oui, dans cette nouvelle civilisation, on garde les mêmes secrets qu’avant ! Le gouvernement ne veut pas que l’on découvre que les monstres existent bel et bien.
A New Victoria, nous faisons la connaissance de Nora, une jeune aristocrate dont l’avenir est de se marier à un membre de la haute société et ainsi faire honneur à son père, décédé. Cependant, la vie a décidé que son beau chemin tout tracé n’était pas le bon. Nora va se faire kidnapper… par des zombies. Mais attention, des gentils ! Ces zombies-là travaillent avec le gouvernement pour lutter contre les rebelles qui veulent détruire New Victoria et se débarrasser de toute la technologie.
Nora va découvrir de nombreux secrets… dont ceux de son père. Elle va devoir se battre pour survivre et pour sauver ses amis, vivants comme mort-vivants. Elle trouvera peut-être aussi l’amour au passage.
New Victoria est un livre prenant. Les cachotteries sont nombreuses, les personnages sont bien travaillés et les rebondissement tiennent en haleine. On se prend d’affection pour un groupe de zombies et on espère qu’ils s’en sortiront, même s’ils sont utilisés par l’armée comme de la chair à canon. Les détails sur la création de la ville et sur la technologie sont intéressants, mais moins que ceux sur les zombies et leur « santé ». Lia Habel a pensé à tout, rendant ainsi son livre unique en son genre. C’est frais, addictif, passionnant ! J’ai hâte de me plonger dans le tome suivant pour savoir si oui ou non l’épidémie zombie sera stoppée à temps.
Extrait :
« Il fallait d’abord que je m’occupe de celui qui parlait. Sans trop savoir comment, mes doigts, en dépit de la sueur et du sang qui les recouvraient et les rendaient glissants, finirent par trouver une prise et appuyer sur la détente. Le premier coup déséquilibra le monstre vers l’arrière, et le second emporta un beau morceau de son bras dans une éclaboussure de pus noir. Mais il ne s’écroula pas. Il ne cria même pas de douleur.
Au lieu de cela, il se mit à rire.
— Pourquoi est-ce que tu ne meurs pas ? hurlais-je.
Mon cri viscéral, cette voix terrorisée ne m’appartenait pas.
C’est alors que je sentis quelqu’un m’attraper par-derrière ; je fus aveuglée par la lumière des lanternes électriques. »
