Fog est un roman horrifique écrit par James Herbert. Sorti en version poche chez Bragelonne le 03 juillet dernier, ce livre nous fait rentrer dans un brouillard capable de vous transformer en sérial killer redoutable !
James Herbert est le best-seller britannique de la terreur, traduit en trente-trois langues dès son premier roman, Les Rats. Plusieurs de ses livres sont sortis chez Bragelonne et nous voilà donc avec le petit dernier en format poche, Fog !
L’histoire débute avec un tremblement de terre. Un énorme trou sépare une ville en deux et, de ce trou, jaillit un brouillard qui rend démente toute personne l’ayant respirée. Le Fog grandit et se déplace de ville en ville, laissant derrière lui de nombreux morts.
Imaginez que la personne que vous aimez devienne tout à coup hors de contrôle et tente de vous tuer à coup de couteau, ou encore qu’elle se déshabille dans la rue pour se mêler à une orgie démente, ou même qu’elle devienne muette et marche sans s’arrêter dans la mer, jusqu’à la noyade ? C’est ce qu’il se passe dans Fog.
John Holman, agent du gouvernement, va mettre tout en œuvre pour stopper ce brouillard. Il a été l’une de ses premières victimes… et la seule à en être sorti indemne. Aidé de médecins et soldats, il va tenter de comprendre pourquoi il est dorénavant le seul à pouvoir respirer le brouillard sans devenir fou. Il est la clef de la sauvegarde de l’humanité, mais arriveront-ils à trouver un antidote à temps ? Rien n’est moins sûr…
Avec Fog, James Herbert nous fait entrer dans une histoire sombre dès le premier chapitre. Pas de temps mort, pas de halte, les massacres s’enchaînent. Les descriptions sont particulièrement bien fournies, c’est glaçant. Cependant je déplore une fin un peu répétitive. On va dans le brouillard, on tente un truc, ça ne marche pas, on revient, on réessaie… Si la grande majorité du livre est absolument captivante, la fin m’a un peu déplut. J’aurais aimé qu’elle soit encore plus dure, encore plus meurtrière, mais j’en demande peut-être un peu trop.
Fog est tout de même un bon roman qu’il ne faut pas hésiter à découvrir. On entre dans l’histoire très rapidement et, hors d’haleine, on n’en sort qu’à la toute fin.
« Les épaules de la jeune femme se soulevaient, non à cause d’une difficulté à respirer, mais de la fureur maniaque qui se réinstallait. Elle prit appui sur son coude. Vite, il la repoussa à terre, la retourna et lui joignit les mains derrière le dos. Elle commença à lancer des coups de pied, il s’assit sur elle pour lui lier les mains avec les draps roulés. Sa tête qu’elle jetait frénétiquement de droite et de gauche raclait durement le sol sans qu’elle en parût affectée ; puis, subitement, son corps s’amollit, ses yeux devinrent vitreux comme dans une transe cataleptique ; une salive abondante, rose du sang de Holman, s’écoula de ses lèvres naguère si douces, se rependant sur le plancher. »