Austen Wentworth : quand Brigid Coady s’inspire de Jane Austen

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Écrit par Brigid Coady, Austen Wentworth est un roman sorti chez Milady le 12 juin dernier. Il raconte comment Annie Elliot va devenir la productrice d’un film dont son ex est le héros. Une réécriture de Persuasion, de Jane Austen, prenante.

Une chose est sûre, Brigid Coady adore Jane Austen ! Elle reprend la base de Persuasion pour écrire son Austen Wentworth et y inclus même Orgueil et Préjugés. Si vous aimez cette auteure, alors n’hésitez pas à découvrir ce roman.

Annie Elliot vit avec l’un de ses soeurs et son père à Hollywood où elle est comptable. Célibataire, la jeune fille passe son temps à s’occuper de sa famille qui la maltraite psychologiquement. Les piques encaissantes auront-elles raison d’Annie ?

Quand elle a l’opportunité de réaliser son rêve en devant productrice d’un film, Annie Elliot est ravie, mais stressée. Son ex, Austen Wentworth, qu’elle n’a pas revu depuis des années, joue le rôle principal, celui de Darcy dans Orgueil et Préjugés. Que pourrait-il y avoir de pire ? Ah oui ! Engager sa sœur et son père pour qu’ils gagnent de l’argent et redorent leur cote auprès du public. Annie va devoir gérer son stress si elle veut percer dans le métier et devenir enfin indépendante.

Austen Wentworth est un roman passionnant. Les rebondissements s’enchaînent et la pauvre Annie Elliot va passer un très mauvais moment. Entre son affreuse famille, son ex qui est devenu célèbre, un accident sur le tournage et les commérages d’Hollywood, il y a de quoi devenir folle. Annie arrivera-t-elle à surmonter tout cela ? Vous le découvrirez en lisant ce roman aussi drôle que bien écrit.

Un livre captivant, des répliques amusantes, un côté psychologique travaillé et des personnages éclectiques. Austen Wentworth est un livre parfait pour l’été, sur la plage, ou l’hiver, au coin du feu.

« Annie se tint devant à l’entrée du salon. Elle observa son père triturer sa lèvre inférieure tout en fronçant les sourcils face à l’écran de l’ordinateur portable qu’il avait sous les yeux.
Si seulement on ne lui avait jamais parlé de Wikipédia ! Annie aurait aimé dire deux mots à l’imbécile de régisseur qui avait montré la page d’Alan Rickman à son père.
– Je m’en occuperai une fois arrivée au bureau, dit-elle doucement.
Ça ne servait à rien d’élever la voix ou de protester. Ç’aurait été une perte de temps et d’énergie : de toute manière, tout le monde savait qu’Annie obtempérerait.
– J’espère bien, répliqua son père. Ce n’est pas comme si tu avais été occupée hier soir. »

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