Comme toi est un livre à suspense écrit par Lisa Jewell. Sorti en novembre chez Milady, il raconte l’histoire d’une mère dont la fille a été kidnappée à l’âge de 15 ans. Dix ans plus tard, elle rencontre une fillette qui est le portrait craché de la disparue…
Laurel est mère de trois enfants. Un jour, sa fille de 15 ans, Ellie, disparaît. La police est quasiment certaine que c’est une fugue, mais certains éléments font plutôt penser à un kidnapping. C’est en tout cas ce que Laurel va croire pendant des années. Délaissant ses autres enfants, divorçant de son mari, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, perdue dans le souvenir de sa chère fille disparue.
Dix ans plus tard, Laurel décide de se reconstruire. Elle va faire la rencontre d’un homme charmant, père célibataire. Tout se passe pour le mieux, jusqu’au moment où elle rencontre la fille de ce dernier, Poppy, âgée de neuf ans. Le passé rattrape alors Laurel brutalement : Poppy est le portrait craché d’Ellie.
Ce ne peut être qu’un vilain hasard, n’est-ce pas ? C’est ce que Laurel va penser, avant de finalement décider de mettre son nez partout et tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à sa fille.
Comme toi est une bonne histoire, bien écrite. Malheureusement, pour un livre à suspense, je trouve qu’il en manque cruellement ! Tout est téléphoné, on trouve rapidement les réponses, même la fin était à prévoir. On passe un bon moment, bien sûr, et certains petits événements vont peut-être surprendre les lecteurs, mais il manque quelque chose pour faire de Comme toi un livre génial. Il faudrait plus de suspense, plus de rebondissements surprenants.
J’ai tout de même apprécié l’histoire et les personnages sont le gros point fort. On est dérouté par Poppy et on veut que Laurel trouve enfin la paix. Comme toi est un livre sympathique, qu’on lit très rapidement. Dommage qu’il soit sans surprise !
« Il avait suffi d’un faux mouvement, d’un petit accroc, pour que tout s’effondre. Pas seulement son histoire d’amour, mais aussi sa jeunesse, sa vie, Ellie Mack. Disparue, pour toujours. Si elle pouvait revenir en arrière, dérouler le fil de son existence, elle verrait les nœuds qui s’étaient formés, les avertissements. C’était tellement évident, maintenant. Mais à ce moment-là, quand elle ne savait rien de rien, elle ne l’avait pas vu venir. Elle s’était jetée dans le gueule du loup les yeux grands ouverts. »