Souvenirs Volés est le premier tome de la saga La Trilogie du Voile de l’auteure australienne Selina Fenech. Sorti le 5 septembre aux éditions du Chat Noir, ce roman nous conte l’histoire de Memory, une jeune gothique qui se retrouve dans un monde où magie, fées et dragons existent réellement. Elle ne se souvient plus de rien : qui est-elle, d’où vient-elle ? La jeune femme devra braver d’innombrables dangers pour retrouver la mémoire.
Souvenir Volés est un roman écrit et illustré par Selina Fenech. En effet, en plus de lire une aventure incroyable, l’auteure nous offre quelques illustrations de son cru, qui vont apporter un gros plus à son roman. Nous découvrons donc les personnages tels que Selina les a imaginés mais ce n’est pas tout ! Des scènes importantes du roman sont illustrées, ce qui rend la lecture de ce livre magnifique très immersive.
Memory est une héroïne tout droit venue de notre monde, qui s’est retrouvée propulsée dans un univers magique alors qu’elle ne sait même plus qui elle est. L’auteure ne lui laissera aucun répit, la plongeant en plein milieu d’une guerre magique entre complots et trahisons. Memory va très vite se lier d’amitié avec Eloryn, une jeune femme traquée par le roi Thayl, et va devoir faire confiance à un jeune voleur et à un mystérieux homme des bois. Ensemble, ils devront braver de multiples dangers et déjouer les terribles dessins d’un homme blessé par la perte de son aimée.
Souvenirs Volés est un récit captivant dans un monde très bien imaginé. Le suspense est au rendez-vous et le lecteur, tout comme Memory, essaie de discerner le vrai du faux. Sa rencontre avec Thayl va changer la donne et nous découvrirons alors la véritable identité de notre héroïne. Quel changement de situation ! Personnellement je ne m’y attendais pas vraiment. Quelques petits points restent à éclaircir, ce qui nous permet d’entrevoir les éléments qui seront évoqués dans le second volet.
Souvenirs Volés est un roman plutôt original, j’ai aimé me plonger dans cette histoire et j’ai tout de suite apprécié le personnage de Memory qui semble bien différente du monde dans lequel elle a atterri. L’humour est présent et donne un petit plus au récit. La couverture, tout comme les illustrations de Selina Fenech, sont assurément un gros point fort et la traduction de Cécile Guillot a été parfaitement réalisée. Seul petit point faible : la narration à la troisième personne m’a peut-être un peu dérangée, étant habituée à lire des romans où ce sont les personnages qui nous racontent leur histoire.
« – Je ne te connais pas, mais je ne peux pas te laisser ici alors qu’on me pourchasse. Viens avec moi. Je m’appelle Eloryn.
La blonde sourit, mais l’urgence de la situation durcit son expression.
« Je suis… Mon nom… » Rien. Rien du tout.
Ce vide intérieur. Cela devint d’une clarté parfaite et terrifiante. Elle ne savait absolument rien d’elle-même. »
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