N’oublie pas mon petit soulier : roman de Noël survolté

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Avec N’oublie pas mon petit soulier de Gabriel Katz, les éditions du Masque misent sur un premier polar à l’approche de Noël. L’éditeur a également réalisé deux petits clips vidéos à mourir de rire, dans le style de Bref. L’auteur n’est pas un novice : longtemps nègre pour des personnalités connues et moins talentueuses que lui, il a aussi touché aux scénarios télévisés et au fantastique. Ce premier polar loufoque est un pari réussi.

n-oublie-pas-mon-petit-soulierBenjamin est un bel acteur raté qui a une sacrée loose et se retrouve à l’approche des fêtes à faire le Père Noël pour les Galeries Lafayette. Coincé entre deux gamins insupportables, quelle n’est pas sa surprise lorsque déboule Victoire, belle petite parisienne pourrie gâtée affublée de ses gardes du corps. Benjamin, séducteur en série, craque et lâche barbe et bonnet pour la suivre les yeux fermés. Il est loin d’imaginer que Victoire est en fait la copine d’un mafieux albanais, qui ne verra pas leur liaison d’un très bon œil. Benjamin se retrouve alors dans une fuite effrénée en Thaïlande qui le mènera sur plus d’une île paradisiaque, entre cocktails aux fruits, pistolets et jolies filles.

Gabriel Katz

Gabriel Katz

L’écriture de N’oublie pas mon petit soulier est orale, familière et drôle, on sourit tout du long. L’ensemble se lit très vite, avec plaisir, et ce fût un véritable rayon de soleil dans le morne métro parisien. Ne vous fiez pas à la couverture de type Le Diable s’habille en Prada : le personnage est bel et bien masculin, et cet adulescent paumé se faisant mener par le bout du nez par une jolie fille saura vous séduire. Seul regret : une vision de la Thaïlande un peu clichée et touristique, sans doute un voyage coup de cœur que l’auteur a voulu détailler avec un peu de maladresse. Cela ne gâche en rien la qualité de N’oublie pas mon petit soulier : à lire et à offrir, pour rire à Noël et réchauffer les fêtes.

« Je n’ai qu’un mot à dire : putain de sa mère.

Sourire complice de Victoire, qui m’observe avec une fascination presque enfantine, comme une bestiole au zoo.

– Alors ?

– Délicieux.

– Attends de voir le reste.

J’aime cette promesse. »

 

La vidéo teaser de N’oublie pas mon petit soulier en version courte

Et en version longue

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