Seul sur Mars est un livre d’Andy Weir. Sorti en juin en grand format chez Bragelonne, il est finalement disponible en format poche depuis le 16 octobre dernier chez Milady. Une sortie qui coïncide avec l’adaptation cinématographique du livre. Seul sur Mars, comme son nom l’indique, c’est l’histoire de Mark Watney qui est coincé sur la planète, seul et sans ressources suffisantes pour survivre.
Lorsqu’une équipe d’astronautes est envoyée sur Mars, elle s’attend à tout sauf à ce qui va suivre. Alors qu’ils sont en train de collecter des échantillons, une énorme tempête de sable s’abat sur eux. Forcés de retourner sur Terre, ils courent se réfugier dans l’appareil qui leur permettra de quitter cette planète. Lors de l’évacuation, Mark Watney est heurté par un projectile qui transperce sa combinaison. Son équipe tente de lui venir en aide mais les données qu’ils reçoivent de la combinaison indiquent qu’il est trop tard. Ils partent alors laissant un membre de leur équipage…. en vie !
Seul sur Mars est une sorte de journal de bord tenu par un Mark Watney débrouillard et ingénieux. Il va trouver un moyen de créer de la nourriture et de l’eau grâce à de savantes équations… qui vont laisser le lecteur perplexe. Eh oui, le début de ce livre est franchement difficile à suivre… Oui, on veut comprendre comment cet homme seul sur Mars va réussir (ou non) à survivre, mais nous expliquer tout de A à Z avec des formules scientifiques… Ce n’était peut-être pas la peine ! Pour ma part, j’aime passer du bon temps avec un livre, mais là, j’avais surtout l’impression de retourner à l’école avec le fameux problème de la baignoire qu’il faut remplir alors qu’elle a une fuite et perd je ne sais combien de litres par heure… !
Pas de panique, ce passage plutôt ennuyeux va rapidement laisser la place à une histoire solide, addictive et franchement bien écrite. Le personnage principal est un homme très attachant qui veut toujours garder le sourire et n’hésite pas à faire des blagues alors même que sa vie est danger. Il n’a peur de rien et va tenter des expériences insolites en se disant que si cela ne fonctionne pas, au moins il mourra rapidement. Un brin sarcastique, humoristique et des données scientifiques transmises avec plus de parcimonie pour un roman qui va assurément faire passer un bon moment au lecteur.
Des péripéties très bien amenées, des rebondissements incroyables et des dialogues qui font rire. Seul sur Mars, c’est le journal de bord de Mark Watney, mais c’est aussi ce qui se passe sur Terre pendant ce temps-là. Car il faut expliquer comment un homme a perdu la vie… puis expliquer comment finalement il est peut-être encore vivant. Comment aider un homme à des années lumières de nous qui ne peut pas communiquer et qui ne se doute même pas que le monde entier sait qu’il est en vie grâce aux satellites ? Cela va rajouter du suspense à cette histoire qui en avait déjà plus que son compte.
En résumé, Seul sur Mars est un roman qui peut faire peur au début mais qui devient très rapidement addictif. Les personnages, la mise en scène et l’écriture sont juste parfaits, et le livre se termine en nous laissant sur notre faim. On en veut plus ! Cela tombe bien : il ne reste plus qu’à aller voir le film.
« Les réservoirs d’oxygène liquide servent normalement à recharger les combinaisons et les rovers. De toute façon, cet O₂ liquide ne suffirait qu’à produire cent litres d’eau – cinquante litres d’O₂ donnant cent litres de molécules contenant chacune un atome d’O. Et puis cela voudrait dire faire une croix sur les AEV et se passer de réserves d’urgence. Hors de question, surtout pour produire moins de la moitié de l’eau dont j’ai besoin. »
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