Half bad a été publié chez Penguin le 3 mars et présenté en grandes pompes par son éditeur lors de la foire de Bologne. L’auteure, c’est Sally Green qui, à cinquante ans, rencontre enfin le succès qu’elle espérait depuis longtemps…
Récapitulons… Sally Green est blonde, elle est anglaise, elle a la cinquantaine… Elle écrit depuis longtemps sans avoir réussi à être publiée jusqu’à présent. Et elle raconte l’histoire de Nathan, un jeune sorcier… Cela vous rappelle quelque chose ?
Half bad est « une quête d’identité sur fond de lutte entre le bien et le mal », ‘explique l’éditeur. Au début du roman, le jeune Nathan se trouve attaché par un bracelet à l’intérieur d’une cage. Il tente de surmonter sa douleur pour s’enfuir. Il est un « sorcier blanc » par sa mère (qui s’est suicidée) et sorcier noir par son père. Cette ambivalence représente le centre de l’histoire, et le point de départ de la quête du héros.
Half bad palliera très certainement le manque ressenti par les fans d’Harry Potter, qui n’ont plus rien à se mettre sous la dent. Ces fans ont grandi, les enjeux grandissent avec eux. Nathan semble avoir la vie encore moins facile qu’Harry, accompagné de démons d’autant plus dangereux.
Half bad est une trilogie. Milan Jeunesse en acheté les droits et publiera Half Bad, Traque blanche en septembre. Les deux volumes suivants, Quête noire (Half True) et Nuit rouge (Half Wild) sortiront ensuite. Livres Hebdo en parlait aujourd’hui : ici.