On a terminé

Daisy Jones & The Six (Prime Video) : plongée 70s au cœur d’un groupe qui monte

Casting impeccable, musique entêtante, reconstitution au poil, Daisy Jones & The Six est une mini-série parfaite pour se plonger, le temps de 10 épisodes, dans les années 70.

Adaptée d’un livre écrit par Taylor Jenkins Reid, publié en 2019, la série Daisy Jones & The Six est créée par le duo derrière les scripts de (500) jours ensemble, The Spectacular Now ou Nos étoiles contraires, Scott Neustadter et Michael H. Weber.

La série, en ligne sur Prime depuis le printemps 2023, raconte l’ascension d’un groupe de rock dans les années 70, ou plutôt la rencontre entre Daisy Jones et un groupe qui tente de percer.

Daisy Jones, c’est Riley Keough. Et elle connaît la musique puisqu’elle est la fille de Lisa Marie Prestley, fille du King. Vue dans The Girlfriend Experience ou Under the Silver Lake, Keough joue une femme qui veut chanter ses textes au monde. Entendue par un producteur, elle fait la rencontre du groupe The Six, mené par Billy Dunne.

C’est l’acteur de Peaky Blinders, Sam Claflin, qui joue le leader du groupe. Son charisme naturel lui permet d’incarner un Billy, crédible, qui mène ses potes de Pittsburgh sur scène.

Sur la route du succès

La route ne sera pas si longue pour le succès. La série suit un parcours quasi sans surprise. Mais ce ne sont pas vraiment les rebondissements qui nous tiennent, c’est l’univers. On plonge au cœur de la vie d’un groupe. Les années 70, les tenues, la musique, les excès, tout remplit le cahier des charges de la vie dissolue de musiciens de cette époque.  Daisy Jones & The Six est donc finalement plus un produit bien fait, bien emballé, qu’une série majeure du genre. Mais on ne demande pas des chefs d’œuvre, des séries à l’originalité folle constamment. On aime quand une fiction est bien faite. Ici, on sait ce qu’on vient chercher, et on a ce qu’on est venu chercher.

 

Tous les personnages ont leur quart d’heure de gloire, et le casting est quand même assez attractif pour qu’on reste. Outre les deux héros, nous avons également Suki Waterhouse, Camila Morrone, Nabiyah Be, Will Harrison, Josh Whitehouse, Sebastian Chacon et Tom Wright. Timothy Olyphant vient aussi monter le bout de sa mèche en tant que manager du groupe. Entre la femme du chanteur abandonnée, les liens entre membres du groupe, les décisions à prendre pour la suite de la carrière, les 10 épisodes sont bien remplis.

Daisy Jones & The Six est une mini-série parfaite pour se plonger, le temps de 10 épisodes, dans les années 70.

La série se permet de raconter l’histoire sous forme de témoignages des membres du groupe 20 ans après les événements. Les séquences « futures » ne sont là que pour ponctuer les scènes et n’apportent pas vraiment quelque chose de pertinent. Ce gimmick est juste assez agréable et renforce l’idée que l’histoire vaut la peine d’être suivie. Les personnages ont tous changé physiquement et mentalement. Ils savent pertinemment qu’ils ont vécu un âge d’or et une tranche de vie folle.

La mini-série parfaite sur la musique ?

Franchement, la mini-série donne l’impression de durer trois saisons, tellement on est avec eux tout au long de ses années. La conclusion venant, on a aimé voir ces personnages évoluer sous nos yeux. La trajectoire de vie se dessine et on leur dit adieu avec une petite émotion.

Il faut aimer supporter les personnages un peu énervants. Daisy est assez instable, influente, à la fois solaire et sombre. Sa relation avec Billy sera au cœur de la série.  Lui qui a une femme magnifique, présente (Camila Morrone), il est pris par l’aura de Daisy tout au long des années du groupe. Le charisme évident des deux personnages principaux n’efface en rien la place des personnages secondaires. Il existe malgré leur statut, souligné et rarement remis en question, de personnages de second plan. Daisy n’est pas l’héroïne qu’on aime détester. Idem pour Billy qu’on engueule souvent pour les mauvaises décisions… Encore une fois, rien ne vous surprendra.

Pour tout ce qui est processus créatif, performance live, sex, drugs & rock n’ roll, on est servi avec Daisy Jones & The Six. C’est carré, sans fausse note et assurément addictif.

Les musiques originales sont disponibles sur toutes les plateformes dont Spotify.

Daisy Jones & The Six est disponible sur Prime Video.

 

 

 

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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