Chucky, saison 2 (Salto) : en gore et encore
Chucky revient sur Salto avec sa saison 2 en US+24 ! Après la plutôt bonne surprise de la saison 1, comment commence cette seconde saison?
La saison 2 était très satisfaisante, utilisant au mieux le décor de cette école, sans aller dans les clichés du genre. C’est techniquement bien foutu, les personnages existent, c’est gore, ce n’est pas plombé par trop de fun. C’est donc une réussite !
Chucky, saison 2, épisode 8
La saison se termine par un épisode qui aurait pu être un épisode à part. Il se passe à Noël, quelques temps après le précédent épisode. Les trois ados sont réunis chez la mère de Lexy. Rapidement, Chucky refait surface et c’est un festival de gore avec deux morts très graphiques pour terminer en beauté.
L’épisode ouvre sur les développements futurs pour la probable saison 3 à savoir la sœur de Lexy et Jennifer Tilly qui seront les ennemis à venir. Glen et Glenda n’ont pas fait long feu. Les personnages étaient un peu en trop dans les épisodes. On ne savait pas très bien ce qu’ils pouvaient apporter. Avec l’arrivée de la poupée Glen/da, leur sort est réglé.
Le twist de fin d’épisode est sensiblement un WTF total, difficilement pertinent. Mais tout pousse à croire que la saison 3 se focalisera sur moins d’humains et plus de poupées. Ma foi, si ça peut permettre à Don Mancini de finir en beauté… On n’a pas eu l’invasion de Chucky attendue. Techniquement, on est bluffés par la poupée. Cette saison a montré tout l’étendu des talents des animateurs.
On sent bien que la série ne pourra pas offrir éternellement des épisodes sur une simple poupée tueuse. Si saison 3 il y a, Mancini doit aller vers une conclusion.
Chucky, saison 2, épisode 7
Place à un exorcisme. Idée la moins pertinente quand on sait que Chucky va de corps en corps par des incantations. L’épisode est suffisament rythmé et fun pour qu’on soit encore devant son écran à prendre du plaisir. C’est gore, tous les personnages sont réunis à un épisode de la fin de la saison.
D’ailleurs, ils sont tellement fier du gros effet gore de l’épisode, qu’ils le montrent sous tous les angles, 5 à 6 fois de suite ! On comble comme on peut, et on ferme l’épisode par une énième fuite. Que va nous réserver le season finale ? On ne peut, évidemment, pas éliminer la menace principale.
Chucky, saison 2, épisode 6
Les conflits enclenchent la seconde. Si les situations se répètent un peu, trouvant leur salut dans des scènes extérieures un peu accessoires comme l’endroit où est gardé Andy, les multiples Chucky sont les seules choses qui apportent du rythme, de l’intérêt.
On est à deux épisodes de la fin, et on ne comprend toujours pas comment tout ça va se lier mais, tout ce qu’on veut c’est du bon gros gore fun. Et on l’a dans cet épisode. Sans la poupée, on ne saurait quoi faire…
Chucky, saison 2, épisode 5
Ce qu’il y a de bien avec Chucky, c’est qu’elle semble tellement généreuse et libéré de tout, qu’elle peut offrir beaucoup en peu de temps et alterner avec du vide. Cette inconstance en fait une série presque attendrissante et largement excusable.
Confrontation entre deux Chucky, roue libre de Jennifer Tilly, fan service, on ne nous refuse rien et la série ne se refuse rien ! Qu’on aime ou pas, la série a des choses dans le ventre. Il faut juste qu’elle arrive à raconter quelque chose qui se tient. Jennifer Tilly commence légèrement à devenir irritante et côté Jake and Co, on vire dans une autre ambiance, comme prévu. La série part sur autre chose et ça promet du bon horreur.
Chucky, saison 2, épisode 4
Un épisode atypique puisqu’il voit Chucky prendre quelques congés pour présenter une histoire centrée sur Jennifer Tilly. N’étant pas un grand fan du personnage, j’ai trouvé le temps très long.
Malgré la galerie de personnages hauts en couleurs, je n’ai pas du tout accroché à cette murder party. Le bon côté est l’introduction de Glen et Glenda, les deux enfants de Jennifer. Ces deux enfants sont aussi fucked up que tous les autres, ce qui donne un épisode théâtral qui se tient. Mais ce décalage ne m’a pas accroché, j’ai juste apprécié le côté méta avec l’introduction et la conclusion par un Chucky façon Talk Show.
Chucky, saison 2, épisode 3
La série prend son temps, semble savoir où elle va et s’amuse. Les personnages gagnent en maturité ce qu’ils perdent en crédibilité (ils ont tout perdu et sont encore loin de la déprime). Chucky est la vedette de cet épisode avec des scènes bien senties et qui le rendent encore plus terrifiant alors qu’il ne devrait pas. Mieux, une scène ultra gore vient ponctuer cet épisode très plaisant qui nous fait dire qu’il n’y a de redite, que l’univers est encore frais. Mais tiendra t-il la longueur ? Ou va t-il faire comme en saison 1 et se soft-rebooter en plein milieu de saison ?
Sinon, pour l’info, oui, c’est encore Devon Sawa qui joue le responsable de l’école. C’est son troisième rôle dans la série.
Chucky, saison 2, épisode 2
Quand on se dit qu’un épisode avec pas grand chose peut intéresser, c’est qu’il y a un effort d’écriture qu’on ne détecte pas forcément. ici, c’est la présence de Chucky qui donne finalement une aura certaine à l’épisode. Rien ne se passe vraiment, mais il y a cette menace qui améliore grandement le tout. Les personnages évoluent différemment, les ajouts sont plutôt encourageants et tout est sagement précis.
Chucky, saison 2, épisode 1
Chucky est une grosse saga horrifique avec une demi-douzaine de films assez inégaux, toujours mené par Don Mancini, le géniteur de la poupée maléfique.
Dans la version série diffusée sur SyFy aux USA, Chucky traque les jeunes Jake Wheeler, Devon Evans et Lexy Cross. La saison 1 s’était terminée avec un Chucky qui a massacré tout le monde dans un cinéma, La scène finale nous proposait un camion rempli de Chucky, conduit par Andy menacé par Tiffany.
Et la saison 2 reprend de suite cette scène qui se termine en eau de boudin. C’est court, limite honteux et le récit est propulsé six mois plus tard à Halloween.
Tiffany semble donc abandonner pour le moment, Chucky est finalement démultiplié, ce qui permet des menaces en nombre !
La petite sœur de Lexy, Caroline se voit offrir une poupée de thérapie. L’idée assez concon de cette épisode permet d’introduire Belle, une poupée dans le style du Good Guy, proche de Tiffany.
On ne comprend pas l’introduction de Tiffany dans la saison précédente si c’est pour l’oublier et réintroduire une poupée féminine… Le plus intéressant sera assurément la collection des 72 autres Chucky.
Pour le reste, on fait de Lexy, une ado traumatisée qui trouve son réconfort dans les drogues. Après le bullying et l’homosexualité en saison 1, on prend encore un sujet fort pour en faire quelque chose d’assez cliché mais plutôt bienvenu dans une série de ce genre avec ce type de personnages.
Peu d’horreur dans cet épisode qui se termine d’ailleurs avec une mort plutôt étonnante et rare dans les séries. Si on zappe un peu le côté psychologique de l’impact de cette mort, on ouvre enfin l’intrigue principale de la saison avec un nouveau lieu pour les trois jeunes. C’est un peu facile, c’est écrit grossièrement mais cette saison 2 de Chucky doit aller puiser ailleurs pour (déjà) se renouveler.
La saison 1 avait montrer des signes de faiblesse rapidement. Cela dit, on ne donne pas cher de cette intrigue car c’est un lieu qui ouvre le tiroir à clichés…. Wait and see.
Ping : Chucky : cet acteur revient dans un autre rôle à chaque saison • smallthings