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Saved By The Bell (Sauvés par le Gong); un faux revival plaisant, inspiré

26 ans après la fin de la série mère, Sauvés par le Gong (Saved By The Bell) revient avec un ton étrange mais fascinant. Un revival pas si bête mais qui mise sur une marque dispensable.

Zack, Kelly, Slater et Jessie reviennent pour une nouvelle mouture de Saved By The Bell. En apprenant ce retour, on était dubitatif. Puis quand on a su que c’était l’une des plumes de 30 Rock derrière le projet (Tracey Wigfield), on se plaisait à devenir curieux.

Diffusée sur le service de NBC, Peacock, Saved By The Bell a donc débarqué le 25 novembre. Verdict ? Curieusement pas catastrophique. La crainte de voir le fils de Zack Morris, Mac, singer son père avec des ersatz de Slater et compagnie était là. Elle disparait rapidement car la série est toute autre.

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Saved By The Bell est une chimère. Elle se permet de ramener des personnages cultes tout en proposant une nouvelle interprétation avec une histoire quasi indépendante à ce qu’on a connu il y a 30 ans.

En effet, si Zack et compagnie apparaissent, c’est avant tout dans un désir de douce parodie, de pastiche léger comme ont pu le faire les films Starsky et Hutch et 21 Jumpstreet. On prend un univers connu, dépassé et on joue dessus en en détournant les codes. C’est ce que fait la série en rejouant des ambiances très vintage, 90s et en pointant du doigt le décalage avec le monde moderne. Ca fonctionne sur quelques gags sauf que la série ne lâche jamais son héritage. Pourtant, refaire Sauvés par le Gong n’a aucun intérêt dans l’intention de cette série. Les nouveaux personnages sont indépendants et même très riches pour être gênés par le quelconque lien avec la série d’origine.

A ce titre, Mac Morris est un personnage limite secondaire. La place est faite pour le duo Daisy / Aisha, secondée par Lexi, sorte de Sharpey de High School Musical en moins peste (jouée par Josie Totah, formidable). Daisy récupère d’ailleurs le « Time-Out » cher à Zack. Pourquoi? On ne sait pas et ça ne fonctionne jamais.

On se moque de Zack, de Kelly, on fait de Slater et Jessie des personnages un poil lisses et on se permet de surfer sur un esprit revival dispensable. La série peut parfaitement fonctionner sans le tampon Save by the Bell.

Saved by the Bell

L’épisode 8 est tout de même à voir puisqu’il est une sorte d’épisode réunion avec une intrigue principale avec Zack, Kelly, Slater et Jessie. Dans une scène qui reprend l’idée évoquée dans l’épisode de la saison 11 de X-Files, The Lost Art of Forehead Sweat, on revit quelques scènes de la série d’antan en incrustant un personnage. C’est plutôt sympathique et l’épisode se permet d’autres références bienvenues.

Si vous cherchez une suite à sauvés par le gong en mode Que sont-ils devenus, passez votre chemin ou ne regardez que le premier épisode et le huitième. Pour le reste, la série est un teen show décalé classique aux fulgurances comiques.

 

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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