On a testé

No Tomorrow : no to more rom com ?

Un peu étouffée par l’omniprésence de Westworld et This Is Us, les autres nouveautés séries sont plutôt dans la bonne moyenne avec des séries efficaces comme Timeless, Frequency, Better Things et c’est No Tomorrow qui a éveillé notre curiosité cette semaine.

Si on parle du plagiat d’une série espagnole par Timeless, on ne parle pas assez de l’inspiration de No Tomorrow. Basée sur la série brésilienne Como Aproveitar o Fim do Mundo (How to Enjoy the End of the World), Corinne Brinkerhoff (Boston Legal, The Good Wife, Jane The Virgin) adapte le concept pour No Tomorrow, diffusée sur la CW depuis début octobre.

Evie est une trentenaire qui a un boulot stable, des collègues sympas et une patronne détestable. Elle fait la rencontre de Xavier, un épicurien qui pense que le Monde sera détruit dans 8 mois. Il va embarquer Evie dans des journées où les lendemains ne semblent plus exister.

no tomorrow

Outre le plaisir de revoir Joshua Seymour Sasse, sorti de l’annulée Galavant, No Tomorrow propose de découvrir la pétillante Tori Anderson, actrice canadienne. Le duo fonctionne à merveille dans cette comédie romantique qui propose un monde très réaliste pimenté par une réflexion délirante. Et si le Monde allait à sa perte, que feriez-vous ? Sur ce postulat simple, No Tomorrow propose donc une histoire simple entre deux personnes différentes, entre deux caractères tranchés mais avec une philosophie de vie qui tend à proposer une série dans la lignée des Jane The Virgin et Crazy Ex-Girlfriend. En effet, il est à noter que la CW propose un trio d’héroïnes fort avec Gina Rodriguez (Jane the virgin) et Rachel Bloom (Crazy ex girlfriend). Les trois séries proposent un univers loin d’être morose.

C’est dans un monde blasé que Xavier arrive à titiller l’intérêt d’Evie qui n’a jamais pris trop de risque dans sa vie. A travers la traditionnelle Bucket List (liste des choses à faire avant de mourir, avant le mariage….), la série trouvera son intérêt. Le bémol réside dans le choix du format. 40 minutes semblent un peu présomptueux pour parier sur la longévité de la série. Les personnages secondaires ne sont pas encore très marquants et Xavier est encore traité en surface pour susciter un réel intérêt. Ce n’est qu’à la fin de ce premier épisode qu’on comprend que la série peut partir sur des pistes délirantes qui peut mettre au second plan l’aspect rom-com un peu trop forcé. Pourquoi bouder son plaisir, la série No Tomorrow est fraîche, portée par un duo talentueux et agréable à regarder et ce qui est encore mieux est qu’elle nous parle ! Quand une série vous cueille avant que ce soit vous qui ne le faites, on ne dit pas non.

no tomorrow

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *