Génération 56k (Generazione 56k) : la romcom parfaite pour encore un peu d’été
Arrivée en juillet, Génération 56k est une mini-série italienne qui vous fera adorer les dernières heures de l’été.
Une rencontre fortuite conduit deux trentenaires à se remémorer l’année 1998, quand leurs hormones adolescentes se sont éveillées et Internet a changé leur vie à jamais.
Vous rappelez vous vos premières amours ? Vous rappelez vous votre première fois sur Internet ? Génération 56k raconte un peu de notre passé à travers les yeux de Daniel et Matilda, jeunes trentenaires qui se croisent en pleine Italie.
Daniel développe des applications, rencontre Matilda lors d’un date, veut la revoir mais la jeune femme est déjà fiancée. En 98, on retrouve le jeune Daniel et ses copains qui découvrent l’éveil sexuel avec Internet.
On ne racontera pas plus car le premier épisode nous surprend par sa délicatesse et son doux parfum de nostalgie. Loin d’être bouffée par des références aux années 90, Génération 56k ne déploit son potentiel que par petites touches. On reste sur ces deux personnages et leurs vies passé et présente. Nous ne sommes pas dans un This Is Us de la romcom mais on n’est pas loin d’une belle chronique de vie. Derrière l’évolution technologique se cache l’évolution des émotions.
Les personnages sont suffisament bien campés, portés par un casting parfait puisque les versions enfant et adulte sont d’une ressemblance bluffante. Le charme de Angelo Spagnoletti et Cristina Cappelli fait le reste.
Génération 56k passe très vite, les histoires sont loin d’être mélo, ni coincées dans du pathos. C’est léger, frais et ça nous rappelle le film Ultimo Bacio (Juste un baiser dont The Last Kiss avec Zach Braff, est un remake). Donc ça nous parle, ça nous rappelle qu’on n’est peu de choses face aux sentiments, au coup de cœur.
En outre, malgré le titre et certains résumés, la série ne joue pas vraiment sur la vibe 90s. Comme on l’a dit, peu de références si ce n’est pas du tout, nous sont proposées.
Une saison 2 pour Génération 56K ? D’après le créateur non, l’histoire se suffit à elle-même. C’est vrai que les deux personnages principaux ont une histoire qui résonne dans celle du passé. A moins de recréer des souvenirs plus ou moins incohérents avec ce quon connait déjà d’eux, difficile de reproduire la même ambiance. Mais pourquoi pas !