On a testé

Rush Hour, 90 à l’heure

Rush Hour était le retour du buddy movie comique et policier avec le retour en grâce de Jackie Chan et la mise en lumière fugace de Chris Rock. Les producteurs ont décidé d’en faire une série sans réelle motivation.

Aaaaah qu’on aime ici à Smallthings quand les producteurs nous offre un spin-off TV d’un film à succès et qui, en plus, sent bon les années 90…

Rush Hour était plutôt sympa pour l’époque. Malgré deux suites inégales et un box office de moins en moins glorieux, Rush Hour avait mis en lumière Chris Rock qui, finalement, n’aura eu que la trilogie pour briller. Jackie Chan a eu plus de chance, il a pu se faire plaisir même si les sirènes d’Hollywood le limiter à un rôle stricto sensu d’asiatique adepte d’arts martiaux.
La trilogie avait aussi renfloué les caisses de Brett Ratner, Yes man d’Hollywood qui se retrouver derrière la série de CBS.

Si on vous dit Rush Hour en série, vous pensez déjà au Flic de Shanghai, cette série de 1998 avec le maitre de Jackie Chan, Sammo Law et Arsenio Hall, grand artiste de stand-up. Vraie fausse adaptation / rip-off de Rush Hour, cette série est en fait devenue officieusement un rip-off puisque’elle avait commencé un mois avant la sortie de Rush Hour au cinéma. Sammo Law était alors un flic à l’embonpoint facile entouré d’un duo de flics. Quelques épisodes plus tard et après les millions de dollars récoltés par Rush Hour, premier du nom, Arsenio Hall débarque dans la série pour former un duo comique et contrasté avec Sammo.
Comme Los Angeles Heat est un rip off de l’Arme Fatale, Le Flic de Shanghai est donc une version télé du couple Chinois combattant / Black comique de Rush Hour. En gros, les recettes étaient faciles il y a 20 ans.

rush hour

Etonnant alors de voir débarquer Rush Hour sur CBS en cette fin de saison avec deux noms inconnus au bataillon, Jon Foo et Justin Hires, On oublie le physique trompeur de Sammo Law ou de Jackie Chan pour un asiatique affûté mais toujours choucrouté mais on ne change pas une équipe qui gagne puisque le Black comique à la phrase facile est toujours là.

N’allons pas par quatre chemins, Rush Hour est sans intérêt, usant et abusant de tout ce qui faisait le « charme » désormais désuet des buddy movies de la fin des années 90. Le pilote est trop balisé, à peine convaincant et aux rebondissements éculés. L’alchimie du duo est quasi inexistante et Jon Foo manque cruellement de présence. Justin Hires fait le travail et devient presque la seule attraction du show.
Bête formula show policier, Rush Hour ne convaincra personne sauf les acheteurs potentiels qui veulent remplir leurs grilles d’après-midi avec une série policière de plus de 100 épisodes. Longévité que Rush Houe n’aura peut-être pas car, même si elle est sur CBS, l’audience de 5 millions ne sera pas suffisant pour durer. La question qui nous vient à l’esprit est si la série va durer aussi longtemps que les trois films mis bout à bout ?

Tournez-vous plutôt vers la parodie Funny or Die qui mixe Rush Hour 4 et Face/Off 2.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

3 réflexions sur “Rush Hour, 90 à l’heure

  • Olivia

    N’était-ce pas plutôt Chris Tucker et non Chris Rock qui donna la réplique à Jackie Chan ?

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  • Olivia

    (Enfin je rectifie cela, mais l’article est truffé de fautes d’orthographe/coquilles : « même si les sirènes d’Hollywood le limiter », « Yes Man d’Hollywood qui se retrouver » pour ne citer que les plus choquants dès les premières lignes, qui ne donnent pas envie de poursuivre…)

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  • Oui oui c’est bien Chris Tucker ! Erreur basique de gens qui ne connaissent pas vraiment

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