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Rogue One : encore une histoire Star Wars (100% spoilers)

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Rogue One est le premier spin-off dédié à Star Wars dans une nouvelle tradition Lucasfilm / Disney de prolonger l’univers, de l’étendre.

Rogue One n’est pas si dérivé que ça puisqu’il s’inscrit tout de même dans la chronologie officielle. Il se situe avant l’épisode 4, et même, est le trait d’union idéal entre La Revanche des Siths et Un Nouvel Espoir.

Attention, cette critique sera spoiler puisqu’elle dévoile les apparitions, clins d’oeil et avancées de l’intrigue.

Note du rédacteur : Rogue One était le film Star Wars le plus attendu car je le pensais vraiment en dehors de tout code des 7 films présents, n’étant pas un grand fan de la saga.

Rogue One n’est pas le premier film dérivé dans l’histoire de Star Wars puisque les Ewoks ont eu le droit à deux propositions mais ça, c’est une autre histoire. Gareth Edwards a donc pris les commandes de ce film semi-indépendant qui pioche tout de même dans Un Nouvel Espoir pour proposer une histoire somme toute différente de tout ce qu’on a vu. Finies les guerres entre Jedis, finis les combats au sabre laser et surtout finis les univers colorés et les codes très très SF de Star Wars. Rogue One ne propose ni plus ni moins qu’un film de guerre avec des personnages plus terre à terre que ceux connus dans la saga.

Jyn Erso (Felicity Jones) se lie avec la rébellion pour récupérer les plans de l’Etoile de la mort. Le pitch vendu est en fait le résumé des 30 dernières minutes du film. Tout le reste n’est qu’un immense plan de sauvetage et de discussions entre les membres de la Rébellion. Vous aurez donc les alliés, les adjuvants et leurs précieux conseils pour avancer dans leur quête. Côté opposant, nous avons le plaisir de voir Tarkin revenir en version totalement numérique. Peter Cushing revient d’entre les morts pour de nombreuses scènes. Troublant. Quid de Dark Vador qui, dans une scène rare sans costume, se positionne exactement comme le trait d’union qu’il faut entre les épisodes 3 et 4. Assez statiques dans leur rôle, les opposants ne sont que décisionnaires et se permettront d’utiliser l’Etoile de la Mort histoire d’user et abuser de leur pouvoir. Les Rebelles n’auront donc qu’un immense terrain de jeu pour eux et les obstacles qu’ils auront sont plus matériels qu’humains.

rogue one

Le principal reproche que l’on peut faire à Rogue One est d’explorer le background de personnages beaucoup moins attachants que ceux connus. Si Rey dans Star Wars 7 part d’un sentiment louable de faire d’une ingénue motivée une guerrière redoutable, Jyn reste une combattante au background redondant (elle a perdu ses parents) qui veut retrouver son père qu’elle n’a pas vu mourir. Elle sera aidé par Andor (Diego Luna) et le robot K-2SO (Alan Tudyk). Oubliant toute considération purement implicative Rogue One fait de Jyn, une héroïne peu sympathique. Par manque d’empathie, le film perd alors de grandes chances de nous happer, de nous émouvoir. Et ce n’est pas faute d’essayer puisque la quête du père, les repères familiaux sont la lie de Star Wars. Et par une scène évidente, Jyn sera une nouvelle fois poignardée en plein cœur. Son père (Mads Mikkelsen) ne sera qu’une étape de plus dans la logique transformation de Jyn.

Son chemin de croix terminé, Jyn peut enfin faire avancer l’intrigue d’un Rogue One en semi-pilote automatique. L’esthétisme coincé dans les goûts et les couleurs très 70s de l’univers créé et voulu par Georges Lucas pour son Episode 4 font de Rogue One un film hors du temps. Maîtrisé dans son genre (le film reste un honnête film de guerre), coincé dans un univers référence (ré-utilisation des vaisseaux, de personnages, de gimmicks), le film de Gareth Edwards peine à trouver un rythme satisfaisant. L’ennui est trompé par une reprise cyclique des enjeux. Heureusement, la dernière demi heure (sur 2h10) se permet un climax de jour (magnifique décor de plage) et un épilogue à la tension enfin palpable. Les personnages qu’on savait sacrifiables et sacrifiés sur l’autel de la cohérence chronologique et narrative sont alors traités comme des vulgaires pantins. L’univers Star Wars reprend ses droits et élimine toute tentative (qu’on savait inutile) de créer quelque chose de nouveau. Le trait d’union est alors, sans surprise, conclu comme on s’en doutait.

rogue one

Rogue One n’est pas mauvais, il est simplement trop dépendant de son univers pour vraiment offrir une histoire réjouissante. Pour rebooster son récit, le film doit piocher dans ce qu’on lui a donné comme héritage. Dommage. Les nombreuses reprises d’Un Nouvel Espoir, pour quelqu’un qui n’accroche pas à la saga, ramènent à ce qu’on a essayé de mettre de côté. Gareth Edwards et les scénaristes Tony Gilroy et Chris Weitz ont produit quelque chose de parfaitement cohérent, simple et jouant sur un certain mérite. Ils font honneur à la lettre d’intention.
Par faute de personnages mal fichus (et une Felicity Jones totalement à côté de la plaque en fin de film), par un scénario un peu poussif (la fin avec son lecteur de disquette manuel placé là où il faut, des dialogues sur la Force répétitifs), par un genre timide (Battlefield version Star Wars édulcoré), Rogue One reste un film imparfait mais qui parviendra sans mal à convaincre. En se démarquant d’un univers très SF tout en n’oubliant pas son héritage, Rogue One réussit le pari de redynamiser Star Wars faute de le renouveler.

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Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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