Famous In Love : Ooh Bella, ooh Bella
Bella Thorne revient en entier après avoir été trucidée dans le premier épisode de Scream avec Famous In Love est une success Story signée Freeform.
I. Marlene King a travaillé sur Ravenswood et Pretty Little Liars et le téléfilm If These Walls Could Talk et a donc une sensibilité particulière à parler des jeunes femmes. C’est tout naturellement que Famous In Love nous arrive fort d’une identité très teen et d’un ton d’une légèreté assez affligeante.
Paige Townsen (Bella Thorne) est une étudiante ordinaire jusqu’au jour où elle passe une audition pour jouer dans un blockbuster Hollywoodien adapté de la dernière saga littéraire en vogue et décroche le rôle principal. Elle doit maintenant arriver à jongler entre sa nouvelle vie de star et son ancienne vie au côté de sa famille et de ses amis. Mais la mystérieuse disparition d’une chanteuse pourrait bien changer la donne.
Bella Thorne est une série en elle-même. Multipliant les photos provoc’, étant très « distinguée », Bella Thorne est la nouvelle Lindsay Lohan. C’était un phénomène, elle n’était pas humaine. Le genre de femme qui change le plus grand délinquant en gentleman. Une beauté sans pareille, tout le monde veut s’en emparer sans savoir qu’elle les mène en bateau. M’enfin ça, Gandhi Djuna, notre maître à tous, le dit mieux que nous en chanson. Outre l’intérêt physique de la jeune femme, Bella Thorne n’a pas une carrière qui puisse nous faire douter d’un quelconque talent. Elle a su jouer de sa posture dans le bon DUFF : Le faire-valoir et jouera dans le prochain Xavier Dolan. Soit.
On nagerait presque en plein téléfilm Lifetime tellement l’univers nous parait tiré d’un conte de fée moderne assez mauvais. Tout est fait pour que la surprise ne soit jamais au rendez-vous. C’est donc avec un bagage assez encombrant que Famous In Love faillit dans pas mal de domaines. C’est à peine si la série dans ce premier épisode arrive à présenter autre chose que des clichés. On passe par toutes les étapes de la fille qui galère et qui va réussir. Et ce n’est pas le casting qui va aider à trouver des arguments positifs. Le héros, Rainer Devon, est joué par Carter Jenkins (Miles Barnett dans Surface, 2000) qui a le physique le plus américain du monde. Déjà têtes à claques, le casting entier n’aide pas à sortir Famous In Love du carcan épuisant et lassant du teen show trop basique pour intéresser. C’es à peine si le guily pleasure est là…
Les rebondissements n’ajoutent rien à ce schéma narratif où les intrigues sont superficielles. Les regards appuyés, les dialogues plats, les personnages secondaires faire-valoir, Famous In Love semble suivre un cahier des charges sans passion, ni idées.
Evidemment, nous n’avons vu que le premier épisode mais la série restera assurément sur des bases de soap très envahissantes. Si vous avez le temps de caser une série sans aucune prétention dans votre planning, allez-y. Sinon, passez votre chemin.