Evil, saison 3 épisodes 6, 7 et 8 : The Demon of Algorithms / Cults / Parenthood
Evil termine sa saison 3, mais comme on a eu un peu de retard sur les critiques, les voici en mode raccourcie.
The Demon of Algorithms
L’approche des technologie est plus présente dans cette saison. Et quand on sait la façon dont la série la traite, on se dit que ça pouvait autant casser que passer. Et là, curieusement, cette année nous met devant le fait accompli : le démon de la technologie existe bien. On est pris au piège et la figure de style est pertinente.
A travers les buzz des médias sociaux, la série arrive à instaurer une ambiance telle qu’on se met à réfléchir sur ce qui motive ceux qui cherchent l’influence et le succès. La technologie, quand elle est associée au found footage, donne à Evil une certaine force. L’utilisation des images en tant que preuve et faits est un atout indéniable. Ayant accès à tout, le monde peut tout juger. Et Evil se permet donc de proposer ce que X-Files ne pouvait pas faire à son époque : l’analyse d’images. le pouvoir de l’image est forte dans la série et c’est un point non négligeable.
Et puis on a Kristen version démon dans un outfit du plus bel effet pour les fétichistes.
The Demon of Cults
Un épisode qui rappelle ce que X-Files arrivait à pondre comme de meilleur quand elle s’attaquait aux communautés et au satanisme. ici, le trio doit valider l’existence légal d’une religion basée sur Satan. C’est bien tenu, avec un bon petit suspens et , surtout, ça développe le fil rouge avec le rapport David / Vatican, Kristen / Lexis. Un épisode clé de la saison 3
The Demon of Parenthood
La saison 3 est un peu plus resserrée au niveau des intrigues. Le fil rouge et les arcs commencés ça et là commencent à devenir plus vivaces. Le cas des embryons congelés de Kristen prend un nouveau tournant. Même si on se demande encore pourquoi elle souhaite les congeler, cette affaire part enfin dans du concret.
Mieux, on tombe des nues quand les révélations pleuvent ! La série gagne en densité. Les images choc reviennent, les pièces se mettent à jouer leurs derniers coups. Evil est plus en forme que jamais.