Comment on s’est rencontrés (Which Brings Me to You) : souviens-toi, l’amour dernier
Une rom-com tradi avec un joli petit duo d’acteurs dans Which Brings Me to You / Comment on s’est rencontrés, adaptation du roman su même titre. Que demander de plus ?
Lors d’un mariage, Will (Nat Wolff) et Jane (Lucy Hale) se rencontrent et commencent une relation dans laquelle chacun écrira des lettres décrivant leurs erreurs et leurs aventures passées.
Par ce synopsis simple et faux, Allociné nous induit en erreur. Point de lettres dans cette comédie romantique. Voici, un synopsis un peu plus proche de la réalité : deux romantiques sont attirés l’un par l’autre lors du mariage d’un ami. Mais juste avant de se rencontrer, ils échangent des confessions sur leur passé respectif, dans l’éventualité où il s’agirait d’une vraie histoire.
Ce synopsis est possiblement moins original mais c’est vraiment le point de départ d’une rom-com classique mais qui raconte le passé de ces personnages, histoire de créer de l’empathie. Et c’est plutôt bien joué.
Lucy Hale, nouvelle star des rom-coms ?
On retrouve donc Lucy Hale, qui, depuis Pretty Little Liars, semble devenir la nouvelle égérie de la rom-com, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Célibataire cherche l’amour (2020), Meilleurs ennemis (2021) et Puppy Love (2023, dans lequel elle partage l’affiche avec Grant « The Flash » Gustin) ont permis d’asseoir la réputation de Lucy Hale. Et c’est mérité. Elle crée une alchimie directe avec son partenaire et on croit à ses personnages. Même si elle n’a pas de gros succès à son actif, elle arrive à se créer une belle filmo douce, sans fioriture.
Dans Which Brings Me to You, cette jeune paumée en amour se retrouve à trouver son alter-ego masculin en la personne de Nat Wolff. Sa tête vous dit quelque chose. Il était dans La Face cachée de Margo (2015), Death Note (2017) et Nos étoiles contraires (2014). Le duo fonctionne plutôt bien dans cette romance balisée mais qui reste agréable.
Le personnage de Nat Wolff n’a pas grand chose à faire. Il déambule avec son air de chien battu, ne dit pas un mot plus haut que l’autre. Ce n’est pas un personnage plat, mais son manque de présence évident lui fait perdre un peu de charisme et, donc, d’intérêt.
Et comme le duo squatte l’écran pendant 1h30, difficile de se détourner de lui… Lucy Hale lui vole tout de même la plupart des scènes.
Une rom-com pas si plate
La particularité de cette histoire de rencontres et qu’elle trouve son originalité dans le traitement des histoires passées. Chacun y va de son histoire en intégrant à la fois le flashback et le personnage présent dans la même scène. Cela donne un petit coup de fouet accueilli volontiers. Ce procédé de narration permet alors à la mise en scène et à la narration de se retrouver fluidifiées pour notre plaisir de spectateur.
Mais rien ne ressort d’autres dans Which Brings me to You. On sait où on va, mais on ne rechigne pas à y aller ! Le charme des acteurs fait le reste. Les paysages sont beaux, les seconds rôles ne sont pas de trop et, au final, on construit des personnages par leur passé. C’est plutôt judicieux. Comme dans tous les films de ce genre, on aurait aimé un peu de folie, quelque chose qui sort du lot, notamment dans son troisième acte, très prévisible. L’utilisation des flashbacks pour apporter du développement et des personnages secondaires est la bienvenue. Finalement, à défaut d’être surpris, on est emportés, c’est amplement suffisant.
Which Brings Me to You / Comment on s’est rencontrés reste inédit chez nous mais est prévu en DVD en Europe en avril. Guettons le sorties vidéos pour la France.