Rick and Morty, saison 3 épisode 2 : honnête mais moyen
Après un épisode 1 diffusé comme une blague le 1er avril, Rick and Morty avait rassuré sur le niveau du show après deux saisons très complètes et assurément bien accueillies par la critique. La saison 3 débute véritablement depuis le 30 juillet.
L’épisode Rickmancing the Stone se permet une immersion dans un univers post-apocalyptique à la Mad Max. Summer, Rick et Morty cherchent une roche verte et tombent sur des violents assaillants.
C’est un petit retour que la série nous propose avec une intrigue assez simpliste mais non dénuée d’idées. Que Rick injecte du sang d’un cadavre dans le bras de Morty et lui donne un bras gauche musclé et doué de sa propre conscience reste l’idée visuelle la plus aboutie. Pour le reste, on préserve une bonne utilisation de la dimension où les personnages sont. Les auteurs détournent bien l’univers Mad Max sans aller trop loin. C’est une parodie douce sans excès qui n’oublie pas d’être violente. Le plus important dans l’épisode est le traitement de la situation familiale des personnages.
Dans le premier épisode, The Rickshank Rickdemption, on apprenait le divorce des parents de Morty et Summer. On suit ici les répercussions psychologiques avec des enfants et Beth blasés et un Jerry plus loser que jamais. On notera d’ailleurs la très bonne vanne du « loser » murmuré par le vent. Les scènes sont plutôt noires, loin des canons de la série animée traditionnelle. On connaissait le côté glauque et malsain de Rick and Morty et la série ne se gêne pas pour traiter ce divorce d’une façon juste. L’épisode se conclut par une pirouette comme la série en a le secret. Elle se permet tout et ce n’est jamais idiot. Le script est d’une fluidité exemplaire et le prouve à travers cette scène des robots (sans vous spoiler !)
Il est encore trop tôt pour juger cette saison mais cet épisode est l’un des plus faibles du show. Et sur 28 épisodes, on peut en compter 2, limite 3 ! C’est encore un très haut niveau.
PS : le générique de cet épisode est plutôt fainéant avec 4 longues scènes sans rythme… Etrange