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Nom de Zeus : c’est le 21 octobre 2015 !

Si vous êtes fan de la célèbre trilogie de Robert Zemeckis, cela ne vous a pas échappé. Pour les néophytes, sachez que c’est bien le 21 octobre 2015 que Marty, Jennifer et Emmett Brown ont embarqué dans la DeLorean pour faire un bond de trente ans dans le futur.
Dans cet épisode de Retour Vers le Futur, Doc pousse Marty à sauver son fils qui risque de se retrouver en prison, mais rien ne se déroule comme prévu. Marty se fait renvoyer de son travail dans le futur, et Biff Tannen, le méchant de l’histoire, vole la DeLorean pour donner l’Almanach à son moi du passé, faisant de lui un magnat de l’argent mettant la ville à feu et à sang. Ce qui est la parfaite illustration de « l’effet papillon » lorsque l’on fait des voyages dans le temps… Toutes ces mésaventures ne trouveront leur résolution que dans Retour Vers le Futur 3.
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Ce qui nous intéresse, c’est l’année 2015 qui était imaginée à cette époque, et force est de constater qu’il existe de nombreuses visions du « futur » dans l’Histoire avec un grand H. À la fin du XIXe siècle, en effet, on imaginait des femmes en corset et des hommes au chapeau melon dans des dirigeables qui montent vers l’espace, ou des tunnels en verre qui nous emmènent d’un endroit à l’autre. Les années 30 voient un avenir tourné vers les Martiens, et les années 80 restent très marquées Star Wars avec une année 2015 très colorée, tout en plastique, avec un clin d’œil au 19e épisode des Dents de la Mer. L’année 2015 de Retour Vers le Futur est donc « un futur des années 80 », très éloigné de la mode sobre et des lignes épurées de notre vrai digital actuel… Ce film avait montré les voitures qui volent, et qui carburent aux déchets ménagers. Les jeunes portent leurs jeans à l’envers, la veste se réajuste automatiquement et se sèche si elle est mouillée, et enfin, notre préféré, l’hoverboard qui flotte au lieu de rouler. Aucune de ces inventions n’existe de nos jours, et à l’inverse, le film ne fait nulle part mention du téléphone portable, de Facebook, ou de la découverte de l’eau sur la planète Mars.
Le film n’apporte que peu de chose au niveau prophétique. Mais à l’inverse, ce sont ces éléments du film que la réalité souhaite créer. L’hoverboard en fait fantasmer plus d’un, et désormais, « le Lexus Hoverboard », invention japonaise, permet de faire du skate en flottant, grâce à des aimants magnétiques qui se repoussent.

Si Retour vers le Futur fait partie du cinéma pop culte, il faut se demander s’il a vraiment eu du succès à l’époque. La réponse est oui ! Beaucoup de films rêveraient de faire un tel score au box-office actuellement. Jugez plutôt.

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Pour un film sorti en 1985, c’est un score énorme. Aujourd’hui, ce serait l’équivalent de plus de 450 millions de dollars rien que sur le territoire américain. Un triomphe. Mais du côté de la presse, le film était moyennement accueilli. Aux USA? le film était jugé comme un très bon divertissement, original et frais. En France, Libération a été direct : NUL. Sur leur twitter, le journal a ressorti la critique publiée à l’époque.

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Le cinéma de divertissement n’avait pas les faveurs du journal. Ni Zemeckis d’ailleurs considéré comme un faiseur sans talent. Evidemment, à l’époque, Zemeckis n’avait encore rien prouvé à part être un disciple de Spielberg qui avait tenté de surfer sur la vague des Indiana Jones avec A la poursuite du diamant vert !

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Avec deux suites qui ont moins marché mais qui restent dans le haut du panier du genre, Retour vers le futur reste une trilogie qui a joui de son succès à la grande époque des VHS et qui a bâti son aura de films cultes avec les rediffusions, l’esprit intact et naïf des années 80/90 non sans devenir quasiment le porte-parole d’une génération né avec les flippers, 5 chaînes et les baladeurs. Aujourd’hui est une date qui fait désormais passer la trilogie pour un film d’histoire. La science-fiction n’est plus. RVLF 2 a permis de faire rêver, de se dire que l’avenir était coloré, de s’imaginer peut-être que le positivisme d’un monde vu trente ans dans le futur pouvait exister. Désormais, on se demande ce qui peut nous faire fantasmer. Jouer sur les codes du second film n’a plus raison d’être, fêter les 40 ans du film n 2015 non plus.

Nous sommes dans le futur, ça y est. Et maintenant, faites-nous encore rêver comme des gosses s’il vous plait.


 

Si vous voulez savoir ce qui cloche avec l’horloge de la DeLorean… direction ce lien qui analyse chaque partie.

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Rebecca

Juste une Otaku qui a chopé le virus de la Japanimation et qui ne guérira jamais ! Egalement incurable en ce qui concerne le cinéma, les blockbusters, les comics et la littérature

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