Resident Evil : la saga en chiffres avant the Final Chapter
Milla Jovovich est l’une des rares actrices avec Kate Beckinsale à se cantonner à une saga (Underworld pour Kate) pour payer ses courses. Alors que les deux sagas voient un volet inédit sortir en salles bientôt, retour sur la saga des infectés.
Saga vidéo-ludique à succès, Resident Evil est arrivé sur nos écrans avec autant de crainte que l’époque le voulait. En effet, les adaptations de jeux-vidéo fleurissaient. Mortal Kombat, Mario Bros, Street Fighter, Wing Commander étaient des navets alors que Tomb Raider rendait plutôt un bel hommage sans être un grand film. Hollywood a alors compris que le Girl Power de l’époque se traduisait aussi avec le jeu vidéo. Lara Croft dominait le monde et il fallait que Resident Evil rende justice à ce courant. En 1996, Resident Evil met en Jill Valentine et Chris Redfield, des Forces Spéciales. Le film de Paul W. Anderson préfère se concentrer sur Alice, ancienne employée du service de sécurité de Umbrella Corporation qui se réveille amnésique.
Si 4 films d’animation japonais existaient déjà, les Américains ont préféré tenter le Live Action. On peut le dire maintenant, le film a été la pierre angulaire du genre. Non pas que les adaptations étaient meilleures (DOA: Dead or Alive, Silent Hill ou Doom ont suivi) mais on prenait au sérieux les projets. Jusqu’à ce que Uwe Boll en fasse près de 5 avec House Of The Dead, Postal, Bloodrayne, Alone In The Dark ou encore House of the dead…
Fortunes diverses pour tous ces projets mais belle régularité pour Resident Evil qui s’impose plus comme une saga horrifico-SF divertissante. A intervalle régulier et parce que les billets verts rentraient plutôt bien, Resident Evil revenait sur les écrans. Après un premier film en 2002, le second, Apocalypse, sort en 2004. S’en suivent, Extinction en 2007, Afterlife en 2010 et Retribution en 2012. The Final Chapter est sorti sur nos écrans en janvier 2017.
En 5 films, le succès n’est jamais retombé. La saga est même de plus en plus plébiscitée en dehors des Etats-Unis. On frôle le milliard de recettes, une très bonne moyenne pour ces films qui ne visent pas à rivaliser avec les blockbusters.
Afterlife fut un gros succès pour la franchise. Il y a deux raisons à cela, le film est le premier en 3D (d’où un surcoût du billet) et il est adapté du grand succès Resident Evil 5 en jeu vidéo.
Il est fort à parier que le dernier film de la saga fera aussi bien que les deux derniers, franchissant aisément les 250 millions de dollars dans le monde, renflouant les caisses de Paul W. Anderson, véritable artisan de la saga en en réalisant 4 volets sur 6, de Screen Gems, en mal de franchise vu que celle-ci et Underworld se terminent. La boite d’Universal se tourne désormais vers les petits films d’horreur comme Don’t Breathe et les prochains Cadaver ou Slenderman pour se rapprocher des succès de Blumhouse.
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