Rentrée des classes pour The Big Bang Theory
Malgré le retard causé par la négociation autour du salaire des acteurs, the show has begun again , folks, et ce pour, non pas que pour une huitième saison, mais pour une huitième PUIS une neuvième et une dixième saison !
ATTENTION SPOILER TRANSITIONNEL ! Nous vous conseillons vivement d’avoir vu la fin de la saison 7 riche en évènements marquants. Lecture à vos risques et périls
Dans le dernier épisode de la saison 7, Sheldon, complètement dépassé par les évènements, décide de tout plaquer et de partir dans un long trip en train à travers les USA, et ce malgré les efforts de Leonard et Penny pour l’en dissuader. La saison 8 commence 45 jours plus tard, et Sheldon, en Walter White malgré lui, débarque… en slip, après avoir été volé, appelant Leonard à la rescousse.
Vous l’aurez compris, un départ n’est toujours que faux dans The Big Bang Theory. Rapidement, à coup d’humour ravageur, les choses rentrent dans l’ordre, pour mieux valdinguer de plus belle ! Et avec le retour de Sheldon reprennent les hostilités : les deux premiers épisodes le voient découvrir une modification dans son, disons, emploi du temps, croiser le fer avec Howard ou encore avoir à gérer sa relation avec Amy. Du classique quoi, mais du classique toujours aussi savoureux. La série a su habilement jouer du cliffhanger en fin de saison 7 pour maintenir bien chaude l’attente et l’excitation des fans afin d’avoir de bonnes bases pour repartir. Les deux premiers épisodes de la saison 8 regorge de situations comme on les aime : piques, vannes, situations incongrues, et même un génial lapsus de la part de Howard. On n’a même pas besoin des rires enregistrés pour rire à gorge déployée face à l’arsenal comique déployé par la série. Au rayon modifications, on notera la nouvelle coiffure de Penny, style Robin Wright qu’on aimera ou pas, et que la série s’est évidemment empressé de titiller. Plus encore, on découvre, dans la continuité de la fin de la saison 7, que Stuart prend de l’assurance ( ce qui est paradoxal pour quelqu’un d’à peine assuré dans la vie, et ce dans tous les sens du terme ). Le nouveau running gag pseudo-oedipien triangulaire entre lui, Howard et la mère de ce dernier est assurément l’une des plus belles trouvailles de la série.
Toujours mené d’une main de fer par Mark Cendrowski à la réalisation ( mention spéciale ici à lui, qui a réalisé 118 épisodes sur 159 de la série, ce qui, malgré qu’on ait ici affaire à une sitcom, est une belle prouesse et participe à ne pas dénaturer la série ), et par des acteurs bientôt là depuis 10 ans, mais sans une ride et surtout sans même le moindre problème de jeu d’acteur, The Big Bang Theory est bel et bien reparti, fidèle à elle-même, et toujours plein de bonnes idées !