La Maison de l’Horreur (1999): c’est beau mais c’est loin
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1999
Réalisé par William Malone
Avec Geoffrey Rush, Famke Janssen, Ali Larter, Taye Diggs, Pete Gallagher…
Un entrepreneur invite des personnalités à survivre dans une maison hantée.
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On fait le tri dans les VHS qui traînent et le vidéoclub de Smallthings vous parle de La Maison de l’Horreur.
En cette année 99, deux films de maison hantée s’affrontent. Deux remakes même. Après le combat Volcano / Pic de Dante, Mars Attacks / Independence Day, ou encore Fourmiz / 1001 Pattes, la maison hantée est donc le nouveau terrain de bataille d’Hollywood.
La Maison de l’Horreur est le remake de La Nuit de Tous les Mystères, immense film de William Castle avec Vincent Price, sorti en 1959. Derrière la caméra, William Malone est un réalisateur qui n’a brillé puisqu’il n’avait réalisé que deux petits films et un épisodes Contes de la Crypte. Il est surtout accessoiriste et maquilleur.
Ce film est produit par Dark Castle (inspiré du nom de William Castle justement), boite de production créée par Robert Zemeckis et Joel Silver. On lui doit également Gothika, Le Vaisseau de l’angoisse ou la Maison de Cire. Spécialisée dans le film de genre horreur, la société a glissé vers le film d’action bon marché et a fermé ses portes en 2013.
La Maison de l’Horreur reçoit un accueil très mitigé et il y a de quoi. Passé une demi-heure immersive de qualité, le film s’embourbe dans du m’as-tu-vu grossier et ridicule. Il y avait quand même du bon dans ce projet qui n’a pas du tout vieilli. La photographie est magnifique, le décor dantesque et le casting plutôt sympathique (pour l’époque). Evidemment, il y a toujours des petits couacs comme la présence de puits de lumière immense alors que la maison voit ses issues barricadées et que tout se passe durant la nuit… Mais, on est habitués de voir, dans des plans successifs de films d’horreur, la lumière de la Lune dans chaque angle de chaque scène ! C’est un gimmick qui fait partie du genre….
Avec un Geoffrey Rush habité et une Famke Janssen au sommet de son art, le casting est plutôt issu du catalogue a »acteurs de série B » quand on voit que, dans le projet d’à côté, Hantise, nous avons Catherine Zeta-Jones et Liam Neeson. Assez jouissif dans la présentation de son personnage, l’introduction de Geoffrey Rush tranche tout de même avec le reste du métrage. On passe du coq à l’âne comme si ce personnage était issu d’un autre univers cinématographique. Cela dit, il y avait beaucoup de potentiel pour ce remake avec les avancées technologiques de l’époque.
C’est avec des personnages sans sympathie ou empathie que le film déroule son scénario sans grande saveur. Malgré quelques apparitions plutôt glaçantes (l’introduction est un must), le film semble jouer sur des acquis qui sont devenus des clichés au fil des années. La tension est inexistante et les effets de manche sont dépassés.
Il reste quoi? C’est beau sauf l’apparition de fin, médiocre au possible qui mixe CGI et calques dégueulasses, la mise en scène est carrée, les acteurs ne sont pas mauvais et on ne s’ennuie pas. C’est simplement oubliable au possible!
Le public ne s’y est pas trompé avec un box office de 40 millions de dollars, soit le budget alloué au film. Une suite sera produite pour la vidéo. Un blu-ray sort ce mois-ci aux Etats-Unis avec un beau visuel. C’est tout ce qu’il reste du film.
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