Famine : nouveau tome des Cavaliers de l’Apocalypse
Famine, 2ème tome de la saga des Cavaliers de l’Apocalypse de Larissa Ione, est en librairie depuis le 23 janvier. Après être sortie chez Bragelonne, la saga sort en poche aux éditions Milady. Limos est promise à Satan depuis sa plus tendre enfance. Rongée par la culpabilité d’avoir caché tant d’immondes secrets à ses frères, la future Famine devra définitivement choisir entre le Bien et le Mal car sa prophétie est arrivée : un homme a éveillé son désir.
Je ne m’attendais pas à être déçue par la saga Les cavaliers de l’Apocalypse. Le premier tome, Guerre, annonçait une série plus que prometteuse bourrée d’actions, de suspense et de romance. Pourtant, Famine est loin d’atteindre l’excellence de Guerre : l’action n’est réellement présente que vers la moitié du livre, le suspense n’est pas vraiment au rendez-vous et la romance n’arrive qu’à la fin.
Au début de Famine, on retrouve Limos et Arik qui jouent à un jeu dangereux. L’humain a décidé d’embrasser Limos et d’éveiller son désir mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’en faisant cela il va être emmené directement en Enfer où il subira les pires supplices dans le but de lui faire dire le nom de Limos. Pourquoi ? Parce que grâce à cela, Limos deviendrait alors Famine, la dangereuse cavalière de l’Apocalypse et retrouverait son époux, Satan. J’ai été quelque peu surprise par ce début de livre car Arik est un homme bien plus fort et loyal que ce que l’on imaginait.
Limos, quant à elle, se voit déjà devenir Famine lorsqu’Arik est propulsé en Enfer. Accompagnée de ses frères, elle n’aura de cesse de tenter de le retrouver. Mais c’était sans compter sur Pestilence, leur frère passé du côté du Mal, qui tente de les rallier à sa cause et de déclencher l’Apocalypse.
Si l’histoire semblait réellement intéressante au début, le suspense est rapidement essoufflé et l’action qui nous poussait à lire de plus en plus vite s’éteint. Les mensonges de Limos deviennent rapidement rasoirs, on se demande pourquoi elle décide de mentir si la culpabilité la ronge tellement. Son personnage, fort et indépendant, était des plus attachants au début mais sa seconde personnalité fait qu’il devient difficile d’être intéressé par la suite.
Heureusement, vers le milieu de Famine, les choses se compliquent, remettant ainsi un peu de piquant dans un récit qui en manquait cruellement. Les intrigues fleurissent et on se reprend à aimer cette saga. Larissa Ione aura finalement réussit à me convaincre notamment grâce au personnage de Thanatos, alias Mort, qui devient de plus en plus présent dans l’histoire (en prévision du tome 3).
Thanatos est mon personnage préféré depuis le tome 1, Guerre, des Cavaliers de l’Apocalypse. Il est énigmatique et sa prophétie devient un peu plus réelle vers la fin du tome 2. Malgré ma déception sur Famine, ce tome reste un très bon livre et j’ai vraiment hâte de découvrir l’histoire de Thanatos et Regan, une gardienne Aegis au tempérament de feu.
« – Tu m’as embrassée ! (Le regard affolé, elle recula si vite qu’elle perdit ses tongs.) Tu sais ce que tu as fait, abruti ? Tu vas payer pour ça.
Putain de merde…
Le sol se mit à gronder autour de lui. La seconde suivante, d’immenses bras couverts de piquants surgirent de terre. Des mains, peut-être une dizaine, s’emparèrent de lui. Une souffrance atroce le parcourut tandis qu’on lui tirait puis tordait les membres et qu’on lui déchiquetait la peau.
Il était au bord de l’évanouissement. Un voile noir envahit son champ de vision, et avant d’être englouti par le silence, il distingua la voix paniquée de Limos, mais ce qu’elle disait n’avait aucun sens :
– Ne prononce pas mon nom, Arik ! Quoi qu’ils te fassent, ne le prononce pas ! »