Exposition Game of Thrones : force tranquille
Après Londres, Madrid, Tel-Aviv, Stockholm, Berlin, Amsterdam et San Diego, l’exposition Game of Thrones s’arrête en France, du 8 au 12 septembre. Retour sur l’un des événements de la rentrée.
Une exposition Game of Thrones, c’est déjà un événement, dans la lignée des Star Wars Identities et l’exposition Harry Potter. Alors une exposition Game of Thrones, à Paris, au Louvre, pour l’une des séries les plus populaires (en témoigne le taux de piratage record), imaginez un peu ! Dans le Carrousel, il y a foule : c’était aujourd’hui journée portes ouvertes (nous avons pu quant à nous avoir la chance d’y aller hier), ce qui garantissait une file d’attente très longue, et pour les plus chanceux ayant réussi à arracher un billet durant les mises en vente (où tous les sésames sont partis en à peine une heure), des horaires ont été établis, afin de réguler le nombre de participants à une exposition gratuite (!) qui attend une affluence monstrueuse.
Mais une fois entré, on ne peut s’empêcher d’être légèrement déçu : cette exposition, c’est beaucoup d’attente pour pas grand chose. En effet, le lieu est assez petit et les attractions visuelles restreintes. A moins de rester béat d’admiration pendant de longues minutes en s’imaginant comment on pourrait les voler pour secrètement s’infiltrer sur les tournages, les costumes et divers objets de la série ne vous prendront pas plus d’un quart d’heure, vingt minutes tout au plus, de votre temps. Toutefois, c’est tout de même une occasion unique de voir, grandeur nature et magnifiques, la robe portée par Emilia Clarke (Daenerys Targaryen), la main en or de Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister), le masque porté par les Fils de la Harpie, les oeufs de dragons de Daenerys, ou encore la couronne liée au Trône de Fer, le tout sous le regard bienveillant (ou pas) d’un Marcheur Blanc plus vrai que vrai, et parsemé de quelques interviews des acteurs sur certains moments de la série (notamment le fameux passage du « trial by combat »). Cela passé, la deuxième particularité de l’exposition entre en scène.
En effet, pour pouvoir profiter au maximum de l’événément, il fallait s’être inscrit sur le site officiel, et prêter allégeance à une maison. Cela vous donnait l’accessibilité à un code, lequel vous permettait, lors d‘attractions interactives, de récupérer vos photos sur votre espace personnel sur ledit site ! Parmi ces attractions, vous aviez, d’une part, la possibilité et l’honneur de vous faire brûler vif par un des dragons de Daenerys ; et, d’autre part, de vous transformer en Marcheur Blanc (pour un résultat franchement saisissant). Sans avoir besoin de code, ensuite, et pour faire dans le classique, vous aviez droit à une photo sur le Trône de Fer lui-même (et de récupérer cette photo papier gratuitement). Mais le meilleur fut l’expérience virtuelle (grâce au procédé Oculus Rift) de la montée du Mur. Armé d’un simulateur virtuel et d’un casque, vous pourrez grimper tout en haut de l’impressionnante masse de glace comme si vous y étiez ! On vous laisse la surprise de son contenu, mais sachez que c’est si bien fait qu’on en a eu un sursaut !
L’occasion fut aussi donnée en cette avant-première de voir des très disponibles Liam Cunningham (Ser Davos) et Ian Beattie (Ser Meryn Trant), qui semblait comme des gosses (il fallait voir Liam Cunningham parler de l’Oculus Rift), réitérant leur plaisir d’avoir joué dans une série qu’ils aiment profondément, totalement lucides sur le fait que cela leur ait sacrément boosté leur carrière, mais admirant sincèrement toutes les coutures du show.
L’exposition Game of Thrones fut courte mais bien intense. Cependant, c’est une opportunité unique, et donc, si possible, à ne pas manquer ! (photos par le site lui-même, merci à OCS/HBO d’avoir permis la prise de photos, mais aussi de nous avoir permis d’y assister !). Rappelons que la saison 5 de Game of Thrones est disponible sur OCS Go.