Revoir Les Chevaliers du Zodiaque / Saint Seiya : piliers, répétition et univers (épisodes 100 à 114)
Revoir Saint Seiya, c’est aussi se souvenir d’idées géniales pour représenter et expliquer l’univers de la série. Poseidon renforce encore cette idée.
Après Le Sanctuaire première et seconde partie, Asgard, voici Poseidon qui conclut la série animée telle qu’on l’a connue dans le Club Dorothée.
Arc Poseidon (Episodes 100 à 114)
Nous sommes à l’épisode 100 et l’arc Poseidon sera assez court avec 15 épisodes. En revoyant, on a l’impression qu’ils ont du précipiter la conclusion entre ellipses et animations au rabais.
Toujours est-il que cet arc enchérit encore l’univers de la série. Voyez plutôt, les 7 mers du monde, Arctique, Antarctique, Atlantique Nord, Atlantique Sud, Pacific Nord, Pacifique Sud, Océan Indien sont soutenus par 7 piliers.Franchement, c’est une putain de classe d’imaginer ce concept. Alors évidemment, la gestion de l’espace sera remis en cause puisque nos chevaliers iront à chaque pilier en un temps record si on considère que chaque pilier est effectivement sous chaque mer.
Poseidon a donc enlevé Saori qui se retrouve enfermé dans un pilier qui sera bientôt inondé. Les chevaliers de Bronze ont donc quelques heures pour la sauver mais il faudra passer par 7 chevaliers marins, les généraux, et briser chaque pilier. Ces chevaliers ont l’allure de chevaliers d’or et leurs amures, représentant des créatures ou mythes marins, sont plutôt moins inspirées que celles d’Asgard et celles des 12 Maisons.
Malgré une moitié assez jolie, l’autre n’inspire pas l’admiration.
Comme toujours, Seiyar, Hyoga, Shun et Shiryu vont devoir combattre en duel les défenseurs des piliers… Et ce sera plutôt facile pour la moitié d’entre eux. Comme s’ils avaient appris du Sanctuaire moins d’Asgard le septième sens se révélera assez rapidement. On sent des combats moins violents, moins fatals. Au fur et à mesure qu’on avancera, évidemment, nos chevaliers devront faire face à plus de difficulté et à des armures en piteuse état.
Parlons-en de ces armures. Alors qu’elles n’auraient pas du survivre au combat Asgardien, il semblerait que cet arc soit oublié dans le scénario car les idées du manga (qui ne comporte donc pas Asgard) étaient que les armures détruites lors du combat du Sanctuaire auront pu être reconstruites grâce au sang des chevaliers d’or. C’est ainsi que le septième sens 2.0 se retrouve illustré par l’armure de bronze… devenant dorée. Ca a son petit effet et ça fonctionne pas mal !
On retrouve pour la troisième fois Shun sauvé par son frère (et encore, on ne compte pas les OAV où c’est systématique), Seiyar grand leader, Saori qui brûle son cosmos mais la bonne surprise se retrouve dans le troisième tiers de la série où Shaina est là, Kiki également avec l’armure d’or de la Balance, des combattants pas forcément battus et donc un final un peu hors des sentiers (schémas) battus.
On parlait tout à l’heure de fin précipitée. La série n’attirait plus beaucoup de gens devant leur télé. On peut le comprendre, la recette était connue et il y avait peu d’évolution au niveau de l’histoire. A quelques épisodes de la fin, on sent un relâchement dans le dessin, et carrément un épisode entier de flashback comme pour expliquer les tenants et aboutissants et offrir un climax aux petits oignons. Finalement, en voyant le combat final loin d’être expédiée, on se demande où se trouve le déclic : chez l’auteur du manga Masami Kurumada ou les scénaristes de la série ?
On avait oublié
- que Saori chantait à un moment
- que Shun se tape à chaque fois les chevaliers musiciens ou féminins
- que le pilier à inonder à des ouvertures laissant échapper l’eau…
- que Poseidon avait une sacrée classe avec une armure très couvrante, ample qui rappelle celle des gémeaux
- que la série se terminait sur une fin pas du tout spéciale
Saint Seiya se révèle être une série tout à fait recommandable qui ne vieillit pas trop. Avec des dialogues peu inspirés, redondants, la série souffre avec le binge watching. Malgré tout, l’univers est très intéressant même s’il n’est jamais approfondi. Etendu oui mais jamais détaillé.