Sériephilie

American Horror Story 4×07 Test Of Strength

La série est moins dense qu’en début de saison mais les personnages s’appliquent à redéfinir la notion de pouvoir parmi les freaks.

Première scène étrange que de voir directement Jimmy reprendre les soeurs de chez Dandy. La scène n’introduit rien si ce n’est qu’elle conclut l’épisode d’avant. On est habitué à meilleur prégénérique. On se rattrape rapidement avec Jimmy qui chante Come As You Are de Nirvana, merveille d’anachronisme.

On se concentre sur Dell avec un peu plus de conviction dans cet épisode. Sa relation avec Jimmy est enfin brossée et nous offre de très bons moments (drôles même !). Chaque personnage se dévoile un peu plus dans cet épisode et mette en place leur stratégie pour survivre humainement. Si Dell est pris dans les filets de Stanley, Jimmy cherche à retrouver un père. La tension est vraiment palpable dans cet épisode, on ne sait jamais quelle tournure vont prendre les événements. Après un fight avec Eve assez jouissif, Dell se tourne vers Jimmy et le public s’attend au pire. La relation père/fils est alors joliment traité et aucunement interrompue.

https://www.youtube.com/watch?v=FIxVsBmoOtI

Les scénaristes se tournent vers la personne la plus vulnérable après Meep The Geek, celle qui a un capital sympathie assez énorme depuis le début de cette saison : Ma Petite. Alors qu’elle a échappé au pire avec Maggie dans le précédent épisode, elle va devoir s’en tirer face à Dell. La série sait jouer sur la corde sensible des spectateurs et arrive à surprendre avec des choix soient audacieux, soient cruciaux.

On ne parlera pas de Penny qui est au centre d’une histoire un peu sordibe et qui n’apportera sûrement rien aux intrigues. Cet épisode joue sur des bases solides qu’on voit assez rarement dans la série à savoir les relations plus terre-à-terre des personnages. On attend juste des pistes pour la fin car il est vrai que rien ne nous amène vraiment vers quelque chose.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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