American Horror Story 4×04 Edward Mordrake 2/2
Après un épisode psychologique fort réussi la semaine dernière, cette seconde partie confirme que les personnages sont tous des tragédies humaines de haute volée.
Edward Mordrake recherche toujours le freak le plus blessé pour l’emporter avec lui dans les tréfonds des ténèbres, et Elsa et Twisty le Clown vont en faire les frais.
L’épisode gagne en puissance de scène en scène. Il faut voir le background d’Elsa et Twisty raconté avec force, talent et psychologie, le tout saupoudré d’une mise en scène fabuleuse. Si on commence avec l’Homme otarie et la Femme phoque (des noms un peu barbares) pour introduire le malaise, l’épisode sera à un niveau à la limite du supportable psychologique par la suite. Heureusement, l’histoire entre Jimmy et Maggie (Evan Peters et Emma Roberts) donne un peu de légèreté, et encore… ils sont en plein dans la story-line de Twisty le clown, l’occasion d’offrir des scènes non pas insoutenables mais vraiment terrifiantes.
Amateurs de Massacre à la tronçonneuse, vous retrouverez ce climat malsain avec quelques gimmicks de réalisation qui font froid dans le dos. Du grand art ! L’histoire de Twisty est une histoire où se mêle l’horreur pure et la psychologie intense. Edward Mordrake catalyse vraiment les personnages et Twisty prend une dimension jamais atteinte encore pour lui dans la saison. Que dire d’Elsa Mars qui voit son histoire racontée avec pudeur à instant et qui se termine en chef d’oeuvre baroque. La séquence flashback fera date dans la série tellement elle propose quelques minutes où se mêle un bon nombre d’émotions. Wah, American Horror Story est inqualifiable.
En passant par une phase d’étude psychologique tout en avançant son histoire, Freak Show se construit un univers très dense et des personnages vraiment profonds. La situation présentée en fin d’épisode pourrait être un happy-end annihilant toute ambition mais il n’y a pas de bon côté sans mauvais. Après 4 épisodes, il reste encore tellement de choses à raconter surtout quand on laisse de côté une bonne moitié des personnages.