5 raisons de rattraper Peacemaker (HBO Max)
Alors qu’on le découvrait dans The Suicide Squad de James Gunn l’année dernière, John Cena reprend son rôle de Peacemaker dans la série du même nom.
Avant de découvrir en France, la série a offert 8 épisodes de bonne facture. On suit un Peacemaker survolté, avec son équipe de bras cassés dont son aigle Eagly.
Laissé pour mort après sa confrontation avec Bloodsport lors de leur mission sur l’île de Corto Maltese avec la Task Force X, Christopher Smith, alias le Peacemaker, a en réalité survécu. Il est retrouvé par l’équipe d’Amanda Waller afin de lui confier de nouvelles missions.
Voici 5 excellentes raisons de se pencher sur cette série de super-héros pas comme les autres.
1-John Cena
John Cena est un ancien catcheur qui a réussi à se construire une belle réputation grâce à un charisme certain. Et à l’instar de Dwayne John / The Rock, il a commencé une petite carrière dans les films. En 2006, il apparait dans The Marine de John Bonito. D’abord abonné aux films d’action, il tente le drame (Legendary) puis la comédie où il se prend volontiers dans un second degré bienvenu. Crazy Amy ou Very Bad Dads 2 lui donnent une image de géant sympathique. Il revient dans Bumblebee en 2018 et en frère de Vin Diesel dans Fast and Furious 9. Impressionné de coolitude, il endosse le costume de Peacemaker, super-héros un peu gauche mais terriblement efficace. Et on peut le dire, John Cena est génial dans ce rôle où il n’hésite pas à jouer de son physique. Ridicule en slip kangourou, Peacemaker égratigne l’image du super-héros parfait.
2-Les scènes d’action
Peacemaker est une série orientée action. La mission que l’équipe doit effectuer se déroule non sans accroc. Infiltration ou élimination, l’équipe se retrouve toujours au milieu d’un échange de coups. La série ne recule devant aucune violence qu’elle soit frontale ou verbale. C’est toujours bien maitrisé, rythmé et jouissif. La série est un divertissement assez généreux, et très bien fichu. Les moyens sont là à l’image de la menace finale mais surtout d’Eagly, l’aigle domestique qui est plutôt bluffant de réalisme.
3-Le ton
La série n’est pas qu’une série d’action, c’est avant tout une série comique bien sentie. Le ton est jovial, un peu demeuré puisque Peacemaker et Vigilante sont deux personnages qui ont une part enfant très dominante. L’humour vole bas mais fait mouche. C’est décontracté la plupart du temps avec des joutes verbales hallucinantes au milieu de deux scènes plus sérieuses. Il ne faut pas oublier que la série raconte aussi une histoire familiale avec le père de Peacemaker (joué par Robert Patrick). On n’hésite pas à aller dans les traumas d’enfance ou à remettre au centre de l’histoire les enjeux plus humains de cette mission. Chaque membre de l’équipe est un peu contraint de faire front.
La série aligne les grosses chansons un poil ringardes mais terriblement rock des années 80. Et on n’oublie pas le générique !
4-Les personnages secondaires
Autour de Peacemaker, on retrouve le fantasque Vigilante. Il est joué par l’étonnant Freddie Stroma qu’on avait vu en Bachelor dans la saison 1 d’UnReal ! Absolument idiot de A à Z, il est pourtant redoutable dans le combat.
On retrouve Danielle Brooks, l’inoubliable Taystee d’Orange is The New Black qui joue Leota Adebayo, fille d’Amanda Waller, fragile et déterminée.
La relation père / fils est bien menée par un Robert Patrick, qui est August « Auggie » Smith, assez étonnant. D’abord à la limite du redneck bourru, il devient rapidement une menace grandissante.
5-L’univers
Le personnage Peacemaker n’est pas un super-héros connu et reconnu. Il fait souvent face à des remarques vexantes d’autres personnes sur sa légitimité. Peacemaker n’hésite donc pas à envoyer des bons mots sur les membres de la Justice League par exemple. Il avance la rumeur qu’Aquaman s’envoie en l’air avec des poissons notamment. L’univers exposé est alors élargi. On sent que la série s’inscrit bien dans un univers où tout le DCU existe. Malgré une impression de série moins prestigieuse qu’un film, Peacemaker n’a rien à envier, niveau ambition, à son grand-frère de film. La série a le budget pour offrir des menaces convaincantes et impressionnantes.
Et la palme revient à ces caméos dans le dernier épisode, redonnant un nouveau coup de fouet à la dimension « comics » de la série. Les limites semblent toujours repoussées entre le cinéma et la télévision. On se rappelle d’Ezra Miller dans la série The Flash, on sent alors que tout semble possible avec ce dernier clin d’œil dans le dernier épisode de cette saison 1, réussie, de Peacemaker.