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10 choses qu’on ne veut plus voir au cinéma en 2018

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2018, les critiques pro ou amateurs font leur top et flop de l’année écoulée et se prennent au jeu des pronostics.

Entre les déceptions, les bonnes surprises, les films vite vus vite oubliés, chaque année cinéphile dresse peu à peu le portrait d’une génération de spectateurs qui semblent de plus en plus exigeants.

Et pour nous qui n’avons pas tout vu, oscillant sans cesse entre films de cinéma, films VOD, films streamés, séries, les top sont de plus en plus difficiles à faire. Imaginez, votre serviteur n’a même pas pu faire un Top 10, s’arrêtant à 7 pauvres films à la moyenne basse.

Mais l’heure est aussi à ce qu’on ne veut plus voir que ce soit dans les films, dans l’industrie mais aussi dans les salles et les campagnes.

 

 

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 Même si vous, vous en achetez, vous êtes coupables.

Comment le pop-corn est resté le met le plus vendu dans les salles quand on pense à ce qu’il fait comme bruit et comme déchet ? Rentabilité ? Ah oui. Coût de fabrication minime pour rentabilité maximum, le po-corn ne sera jamais remplacé par des marshmallows, non.

Que vous en achetiez ou pas, vous avez toujours été témoins du spectateur qui plonge sa main dans le paquet comme si c’était la meilleure façon d’en attraper. Pire, il en mange la bouche ouverte.

Oui le pop-corn est un désastre, oui le pop-corn est un symbole. Donc non, le pop-corn ne sera jamais remplacé.

Mais prenez autre chose. Mais pas des Maltesers, ça croustille.

Pour l’histoire du pop-corn au cinéma, direction Allociné 

 

[/et_pb_accordion_item][et_pb_accordion_item _builder_version= »3.0.82″ title= »L’avis du public » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#2b87da » background_color_gradient_end= »#29c4a9″ background_color_gradient_type= »linear » background_color_gradient_direction= »180deg » background_color_gradient_direction_radial= »center » background_color_gradient_start_position= »0% » background_color_gradient_end_position= »100% » parallax= »off » parallax_method= »on » background_size= »cover » background_position= »center » background_repeat= »no-repeat » background_blend= »normal » allow_player_pause= »off » box_shadow_style= »none » box_shadow_color= »rgba(0,0,0,0.3) » box_shadow_position= »outer »]

 

 Doit-on savoir si votre voisin du dessus a aimé le film ?

Ce film est une dinguerie ! est lu sur une affiche de Nos Etoiles Contraires il y a quelques années. Ces quelques mots d’une justesse rare sont l’oeuvre d’une critique non professionnelle. Par ses mots, elle a su résumer toute la portée de ce film.

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En vrai, cette pratique commence à gangrener dangereusement les affiches des films en manque cruel de critiques professionnelles positives et pertinentes. Le plus souvent, ce sont des films qui sont juste moyens, ou alors coincés dans leur genre restrictif comme « le film pour ado » et même, pire, « le film d’horreur ». Ce genre est celui qui est le plus souvent « réservé aux amateurs du genre » c’est à dire juste une poignée de gens qui aimeront ces films que leur qualité soit bonne ou non.

 

Le marketing promotionnel penche donc douloureusement et dangereusement vers une avalanche de mots très positifs pour vendre un film. Mais en soi, qu’est ce qui peut motiver à afficher des critiques positives de personnes contentes du film ? Posée comme ça, la question est rhétorique. Oui, le public est ravi, il faut le dire.

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Mais non. On pourra toujours trouver des critiques positives pour tous les films. Adam879 aimera Bad Buzz, ClementineZouzNeymar adorera le jeu d’acteurs de 50 Nuances de gris et que dire de BenchaPoPo qui trouve les scènes d’action de Transformers 5 « trop lourdes » (oui lourd veut dire excellent chez les jeunes, contrairement à quelqu’un de lourd chez les moins jeunes qui est juste chiant).

Donc arrêtons. Si c’est pour attirer le spectateur qui a un cerveau disponible pour gober ça, c’est vraiment de la promotion pour les nuls. Et le public vaut mieux que ça.

 

 

 

 

[/et_pb_accordion_item][et_pb_accordion_item _builder_version= »3.0.82″ title= »Les remakes déguisés en suite » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#2b87da » background_color_gradient_end= »#29c4a9″ background_color_gradient_type= »linear » background_color_gradient_direction= »180deg » background_color_gradient_direction_radial= »center » background_color_gradient_start_position= »0% » background_color_gradient_end_position= »100% » parallax= »off » parallax_method= »on » background_size= »cover » background_position= »center » background_repeat= »no-repeat » background_blend= »normal » allow_player_pause= »off » box_shadow_style= »none » box_shadow_color= »rgba(0,0,0,0.3) » box_shadow_position= »outer »]

La nostalgie n’a pas forcément du bon.

Jumanji, Jurassic World ou L’Expérience Interdite sont tous des suites de films qui ont marqué leur époque. Mais ce ne sont que des films dérivés d’univers filmiques bien connus et des reboots sous couvert de suite hommage. Les années passent et les suites ne sont pas plus pertinentes. Si MIB et American Pie ou Scream ont fait des suites tardives histoire de relancer la machine et la nostalgie, le public n’est pas dupe.

On marche sur une marque plutôt que de proposer un vulgaire film qui rappelle fortement quelque chose de déjà fait et qui serait un rip-off osé. Si vous vous souvenez de Evolution d’Ivan Reitman avec David Duchovny, vous pouvez faire le rapprochement avec un S.O.S. Fantômes 3… Et d’autres films comme Voisins du 3è Type ou Pixels sont aussi des S.O.S. Fantômes du « pauvre ».

Les studios rachètent des marques pour éviter des problèmes de plagiat et,ensuite, rebâtissent des histoires en prétextant une refonte du concept. Jumanji avec Dwayne Johnson fonctionne sans la marque Jumanji. C’est un problème? Oui.

 

 

[/et_pb_accordion_item][et_pb_accordion_item _builder_version= »3.0.82″ title= »Les affiches qui encensent » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#2b87da » background_color_gradient_end= »#29c4a9″ background_color_gradient_type= »linear » background_color_gradient_direction= »180deg » background_color_gradient_direction_radial= »center » background_color_gradient_start_position= »0% » background_color_gradient_end_position= »100% » parallax= »off » parallax_method= »on » background_size= »cover » background_position= »center » background_repeat= »no-repeat » background_blend= »normal » allow_player_pause= »off » box_shadow_style= »none » box_shadow_color= »rgba(0,0,0,0.3) » box_shadow_position= »outer »]

On ne voit plus le titre, on ne voit que des critiques très positives sur le film à voir.

Est-ce que ça marche vraiment pour le public? Oui mais que le public qui ne s’intéresse pas au cinéma à haute dose. Certains films marchent pas bouche à oreille mais quand une pépite commence à sortir du lot, il faut en faire la promotion quitte à trouver le superlatif le plus putassier possible.

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Certains ont osé aller plus loin. Le film Tenue de soirée a une affiche plus que géniale. Le slogan vient de nulle part et se confond avec le titre.

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Autre exemple moins pertinent et réussi pour Les Clés de Bagnole de Laurent Baffie. Le film singe tous les mécanismes du cinéma et a été injustement boudé par le public. L’affiche vendait quand même quelque chose qui est dans la même veine que le film : un degré très pointu dans l’humour…

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Effectivement, les gens n’y sont pas allés.

Pour certains films, tous les efforts sont faits mais ça ne prend pas.

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[/et_pb_accordion_item][et_pb_accordion_item _builder_version= »3.0.82″ title= »Les débats binaires » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#2b87da » background_color_gradient_end= »#29c4a9″ background_color_gradient_type= »linear » background_color_gradient_direction= »180deg » background_color_gradient_direction_radial= »center » background_color_gradient_start_position= »0% » background_color_gradient_end_position= »100% » parallax= »off » parallax_method= »on » background_size= »cover » background_position= »center » background_repeat= »no-repeat » background_blend= »normal » allow_player_pause= »off » box_shadow_style= »none » box_shadow_color= »rgba(0,0,0,0.3) » box_shadow_position= »outer »]

 

Que vous aimiez ou non un film, vous ne détestez jamais totalement comme vous n’adorez que rarement.

Vous avez sûrement vu un tweet pou un message passé disant que les gens n’étaient pas contents quoiqu’on fasse avec Star Wars. Pas de prise de risque, ça râle, des prises de risque, ça râle encore. Oui sauf que les gens qui râlent, les fameux rageux comme ils sont appelés, ne sont pas les mêmes. Il faut croire que même ceux qui relèvent ça ne voit que noir ou blanc. Les nuances existent et bon sang qu’elles sont utiles. Pour une fois, on aimerait avoir 50 nuances. Certes, ce n’est pas pertinent d’avoir ce genre d’avis sur une affiche, imaginez un “oui c’est pas mal sauf la fin”…

Ce qu’on veut, c’est le retour à des débats sains et non du bashing et de la prise à partie extrême.

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La durée de vie marketing d’un film est devenue un enjeu majeur.

Alors que la date de sortie d’un film était l’élément qui faisait basculer l’oeuvre du côté du public après avoir été un “projet à lancer”, désormais la bande-annonce est la première actualité pertinente. On annonce sur Twitter que dans quelques jours, un trailer va sortir. Puis on donne deux secondes de teasers… puis enfin on met en ligne le trailer.

Pire, on met le teaser en amont du trailer histoire d’annoncer ce que vous allez voir. On marche sur la tête. Mais on est tout de même à deux doigts de se dire que le film n’est que la version longue du trailer.

[/et_pb_accordion_item][et_pb_accordion_item _builder_version= »3.0.82″ title= »Les stratégies hasardeuses des agences presse » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#2b87da » background_color_gradient_end= »#29c4a9″ background_color_gradient_type= »linear » background_color_gradient_direction= »180deg » background_color_gradient_direction_radial= »center » background_color_gradient_start_position= »0% » background_color_gradient_end_position= »100% » parallax= »off » parallax_method= »on » background_size= »cover » background_position= »center » background_repeat= »no-repeat » background_blend= »normal » allow_player_pause= »off » box_shadow_style= »none » box_shadow_color= »rgba(0,0,0,0.3) » box_shadow_position= »outer »]

On ne dit pas qu’il faut se plaindre de ne pas être invité à telle ou telle projection en tant que blogueur.

Les agences ont leur liste et leur humeur. Entre ceux qui nous demandent de faire des actualités sans pouvoir voir le film et ceux qui imposent des embargos inutiles, il est intéressant de se pencher sur la stratégie la plus pertinente.

La grosse évolution du secteur en 2017 a été la lente croissance de l’importance des influenceurs dans le poids marketing d’un film. Finis les blogs cinéma qui étaient des critiques faciles, intéressés par des goodies. Désormais, le plus pertinent reste un tweet pour dire que le film est ouf, RT par des dizaines de milliers de gens. Simple, rapide… efficace ?

Que dire des projections publiques où les invités sont soumis à un embargo critique quand celui qui paye ne l’a pas ? Et pire si celui qui paye est blogueur non invité ?

Et que dire des snapchatteurs invités qui ne se gênent pas pour parler du film de la façon la plus basique : snapper le film.

Les blogs cinéma sont devenus élitistes et surtout aléatoirement emballés par des films. En invitant des influenceurs, ils sont là pour faire leur job et encenser le film vu. Pas cher et 100% de retour.

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Désormais un film est compris dans un modèle de franchise avec une stratégie sur le long terme.

Si les séries deviennent de longs films, les films se sérialisent. Et comme pour les séries, il faut que l’audience soit là et toujours là. Si le premier film cartonne, il faut que le suivant aussi. Star Wars 8 fait moins bien que le précédent qui avait cartonné, on n’en fera pas un flop… mais un peu quand même.

Comme toute entreprise qui veut croître, Hollywood veut que l’argent rentre de plus en plus. L’attente est un atout non négligeable. Quand Jurassic World ramasse 650 millions de dollars, on se dit que le suivant doit faire mieux. Non, le public du film n’est pas le même public qui sera intéressé par voir la suite. Il n’y a pas que des fans qui sont allés voir Le Réveil de la Force, il y a ceux qui étaient curieux. Le public du cinéma est un multi-public avec des accros, des curieux, des tentés, des occasionnels.

Et côté artistique, les films ne doivent pas être des pilotes de séries ou des “préquelles” déguisées. Le premier introduit un univers? Et? Il doit être bon quoiqu’il arrive. On ne tease pas Thanos dans plusieurs films pour qu’il arrive 10 ans plus tard, enfin ! Batman V Superman a un côté préfabriqué pour introduire Justice League qui pénalise le film. Inscrire un film dans quelque chose qui dépend de la vision globale du projet n’est pas l’idée du siècle.

Pour l’instant, Star Wars version Disney se base encore et toujours sur du fan service avec les personnages cultes de la saga. IL reste un seul épisode à peu prés indépendant pour satisfaire les plus difficiles.

 

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Juger un film est quelque chose de spécial. Le comparer à tout est un réflexe qu’il faut oublier.

Il faut prendre en compte le contexte du film  et non pas sa place dans une chronologie d’autres films. Le contexte est artistique. Quelle valeur a un film par rapport à un autre ? Une bonne note pour un Michael Bay et une mauvaise pour un Dolan ne signifie pas que l’un est meilleur que l’autre. L’un est peut-être réussi dans son genre quand l’autre non. Il faut savoir se mettre dans une condition adaptée au film. Oui les blockbusters marchent car le public se met dans la condition de voir un film qui détend et qui est généreux. Oui un film peut être aussi moins bien qu’un autre sur le même thème mais la démarche est différente, le contexte l’est aussi.

On a souvent l’impression que tous les Star Wars sont très bons alors qu’au delà du succès public, le succès critique est très différent et aléatoire. Si on pouvait débattre à tête reposée, on se rendrait compte que un film de chaque trilogie est réussi.

“Le meilleur marvel depuis..” est devenu une blague récurrente sur les réseaux sociaux car effectivement, certains films deviennent meilleurs puisqu’on apprend des erreurs du passé… Et les films d’avant ont été appréciés pareil. Il faudrait davantage rejuger les anciens films plutôt que les nouveaux. Si chaque Marvel est mieux que le précédent, on revient de trèèèès loin.

Baby Driver a été un vent de fraîcheur dans les salles. Mais comme le nivellement est fait vers le bas pour pas mal de films, on se retrouve assomés de positivisme quand un film un tantinet réussi parvient à sortir du lot. Baby Driver ne révolutionne rien mais comme il est différent et fédérateur, il en sort grandi et avec une réputation surcôtée.

Pour le côté fun et décomplexé des films qui joue sur l’aspect critique, allez voir notre article

Nostalgie et fun : le nouveau et agaçant « cool » qui grangrène les films et les séries

 

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On a tous été dans une salle de cinéma cette année, ne mentez pas. Et vous pensiez être parfaits ?

Que ce soit avant ou pendant le film (pop-corn, arrivé à l’heure, portable éteint), le spectateur doit respecté l’espace de la salle et même les silences et le rituel associé au film. Mais quand le film se termine, le rituel continue. Les quelques secondes après la scène finale sont encore quelque chose de sacré. Il faut appréhender ce qu’on vient de voir, digérer l’émotion ressentie, faire le bilan du film et enfin savoir ce qu’on doit ressentir en sortant du rituel. Le nombre de personnes qui sortent leur portable dès la fin du film sont des incompréhensions, ils sont déjà ailleurs, dans le monde où instantanée règne. Que dire de ceux qui se lèvent, prennent leur temps et restent debout quand, ô surprise, il y a une scène post-credit.

Soyons sérieux, le cinéma ne commence pas quand le film commence.

 

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Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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