À l’état brut : 2ème tome de la série « Meurtres en Alaska »
À l’état brut est le second tome de la saga Meurtres en Alaska de Kat Martin, sorti le 24 avril aux éditions Milady. Après l’histoire de Dylan Brodie, nous rencontrons son frère Nick, un ancien policier qui va faire la rencontre de Samantha à Las Vegas lors de ses vacances. De retour dans son Alaska natal, il n’arrive pas à oublier la demoiselle et va l’inviter à passer deux semaines chez lui. Seulement, son voyage ne se passera pas aussi bien que prévu, car les deux amants se retrouvent au centre d’une affaire de meurtres, de kidnappings et de prostitution.
Dans le premier tome de Meurtres en Alaska, À l’état sauvage (la critique ici), nous avions fait la connaissance de Dylan Brodie. Il avait dû, lui aussi, mener son enquête suite à des soucis dans son chalet. Il avait alors fait appel à l’un de ses frères, Nick, policier. Dans ce deuxième volet, À l’état brut, c’est donc au tour de Nick de nous raconter son histoire.
Nick est un ancien soldat qui, de retour au pays, s’est engagé dans la police criminelle. Il a vu tellement d’horreurs qu’il en fait des cauchemars et décide de démissionner. Il va alors partir en vacances à Las Vegas pour se reposer et prendre du bon temps. Samantha, elle, est une jeune femme qui travaille pour une société de toilettage pour chiens. Elle est dans le domaine du marketing et va se rendre à Las Vegas pour participer à une convention. C’est là-bas que ces personnages que tout oppose vont se rencontrer. L’alchimie est immédiate, même s’ils savent qu’ils ne se reverront plus.
De retour en Alaska, Nick ne peut oublier Samantha. Pour la jeune femme c’est la même chose, alors, lorsqu’elle reçoit un email qui lui propose de venir le rejoindre chez lui pour deux semaines, elle accepte. Les deux amants devront apprendre à se connaître car ils auront des choix difficiles à faire. Ce sera d’autant plus compliqué qu’ils n’auront en fait pas de temps pour eux : le voisin de Nick, un jeune garçon qui vient de perdre son père, a besoin de lui. Nick et Samantha vont se retrouver en plein milieu d’une affaire de drogue, de prostitution, de meurtres et de kidnappings. L’enquête de l’ex-policier va malheureusement mettre la jeune femme dans la ligne de mire des criminels…
À l’état brut est un très bon thriller où l’enquête pourrait prendre le pas sur l’histoire amoureuse : mais les deux sont bien développées et ont chacune leur place. J’ai bien aimé les deux personnages, même s’il est évident que leur histoire va être très compliquée, plus que dans le premier tome de Meurtres en Alaska. Il arrive à Nick ce qu’il était arrivé à Brodie avant qu’il rencontre sa nouvelle fiancée : il se heurte à une femme de la ville qui ne pourrait pas vivre en Alaska. Cependant Nick ne veut pas quitter son chez-lui et Samantha ne veut pas quitter sa ville non plus… Peut-être le deuxième frère de Nick, Rafe, trouvera-t-il la solution ? Et si on nous le présente, peut-être est-ce parce que le troisième volet de Meurtres en Alaska le concernera ? En tout cas, je l’espère, car c’est un personnage très intéressant.
En bref, À l’état brut est un très bon deuxième tome avec une histoire bien imaginée. Le lecteur n’a pas le temps de souffler car Kat Martin créée beaucoup de retournements de situation. L’enquête aura une incidence directe sur Samantha, ce qui bouleversera le lecteur. La jeune femme devra se montrer forte et prouver qu’une fille de la ville peut très bien se débrouiller toute seule en terrain hostile. Meurtres en Alaska est une très bonne série, pleine de surprises et de complications pour les héros. A conseiller à tous les fans du genre !
« – J’ai peur, Nick. Je ne veux rien dire. Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à tante Mary.
Bon dieu ! Nick aurait voulu croire que le gamin se faisait des idées. Mais il suffisait de voir la terreur que l’enfant n’arrivait pas à dissimuler complètement, sans compter son visage tuméfié, pour avoir l’impression très désagréable que Jimmy s’était mêlé d’une affaire qui le mettait sérieusement en danger.
– Est-ce qu’ils s’en sont pris à toi ? demanda-t-il doucement. Est-ce qu’ils t’ont menacé ? Menacé de faire du mal à ta tante ? »