X-Files – Saison 10 – Hosts 1/2 : la critique
X-Files saison 10 commence enfin son premier loner et son premier vrai run même si on est face au retour d’un ancien monster of the week alias Flukeman (saison 2).
Mulder et Scully reviennent en tant qu’agents au service des X-Files. Ni vu, ni connu, ils reprennent du service et l’assistante-directrice Morales propose des nouveaux X-Files à traiter. Scully reste au labo quand Mulder va sur place. Old-School X-Files style.
Parlons des bons côtés, ce sera rapide, Elena Casagrande prend le crayon cette fois-ci et on est ravis. Les dessins sont moins brouillons, plus ressemblants et on se rapproche du style des comics des années 90. Personnages, décors, on se retrouve vraiment en pleine saison 2 ou 3 de X-Files. 20 ans semblent ne s’être jamais écoulés.
Maintenant, là où le bas blesse, c’est dans le traitement. Après un pré générique d’une banalité sans nom, Mulder et Scully sont de retour au sous-sol où Mulder nous ressort son poster I (still) Want To Believe comme si cet exemplaire était resté au chaud pendant tout ce temps (alors que pour la petite histoire, Doggett avait récupéré le poster dans un bureau vidé de son contenu dans le dernier épisode de la série. Après une brève référence au pilote, les deux agents sont réintroduits au FBI par Skinner et leur nouvelle assistante-directrice Morales vient les réintroduire aux X-Files.
[toggle_simple title= »Spoilers » width= »Width of toggle box »]Leur première affaire concerne des personnes disparues et des traces retrouvées sur certaines victimes qui rappellent furieusement l’affaire de la Douve ! Mulder est dépêché sur place tandis que Scully réouvre le sac contenant les restes de la Douve de la saison 2, soient 19 ans en arrière ! Tout est intact, le frigo a donc bien fonctionné. Par contre, les cellules semblent se réveiller et la Douve se régénère pour finir en pâtée.
Niveau cohérence, on repassera peut-être avec tous ses éléments qui réinstallent la série comme un prolongement des saisons glorieuses de la série. Aucune trace de William dans les dialogues, ni des évènements passés. Certes, c’était le lot de la série à son époque, d’oublier un peu le passé, mais dans ce comics, on semble vouloir à tout prix se rattacher à un glorieux passé.[/toggle_simple]
Episode donc trop classique, on prend le temps de réinstaller les personnages, ce qui explique l’histoire en deux parties, mais rien n’est vraiment original. L’histoire est d’une banalité telle que l’on sait très bien tout ce qu’il va se passer. Attendons la conclusion, mais chaque mois, c’est une déception doublée d’une attente de rabat-joie qui s’expriment.