The 100, saison 4 : une page se tourne ENFIN
Après une saison 3 qui a laissé beaucoup de plumes (polémique sur Lexa et qualité globale de la saison), The 100 revient avec une saison 4 attendue. Va-t-on enfin passer à autre chose ?
Le très lourd fil rouge de Allie se termine enfin et l’heure est au bilan. On compte les victimes, on rend des comptes et on complote encore pour une prise de pouvoirs. La guerre des clans continue avec une dimension un peu moins épique, plus intime. Il est encore acceptable que la série se pose encore sur ce sujet pour évacuer toutes les storylines qui ont encombré le bel univers que nous avons. Il faut tout de même se farcir 40 minutes de blabla pompeux pour savoir qui a la plus grande. Encore une fois, un plan est mis en place, des coups bas sont donnés et es décisions sont prises à la hâte pour que le plan tombe à l’eau. Passées ses scènes interminables, on retrouve une Raven qui a toujours la patte folle, Jasper toujours dépressif et Jaha, Marcus et Abi qui se posent encore des tas de questions. Rien de bien nouveau donc. Mais cet épisode est là pour tourner la page.
Ce que nous ne supportions plus tend à évoluer. Jasper a une épiphanie, le clan se sépare encore une fois et chacun retrouve le rôle que la série leur a donné malgré eux. Clarke le cerveau, Bellamy les bras, Raven la sauveuse et Octavia l’électron libre se retrouvent encore une fois dans une situation qu’ils ne contrôlent pas alors qu’ils auraient dû planter leurs tentes depuis des lustres dans un petit village sans âme qui vive pour construire une belle communauté. Non au lieu de ça, la série continue sur des travers scénaristiques un poil lourds où on voit des poissards qui méritent leur sort plutôt que des héros.
L’épisode va assez vite et ne perd pas de temps. Le scénario comble les vides, coche les cases et fait avancer le background plutôt que les personnages. Ce fameux brouillard radioactif qui va s’étendre et tuer tout être vivant dans 6 mois est donc la nouvelle menace de la saison et on espère (et on a espoir en voyant les images de l’épisode suivant) que la série saura retrouver une certaine fraîcheur, loin de l’aspect anxiogène des guerres intestines. Il n’y a plus grand chose à dire sur la série et ses acquis ne sont pas des qualités. Il faut désormais miser sur l’inné et retrouver ce que The 100 était : une série de science-fiction.