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Nabilla : le buzz se suicide

L’introduction est plutôt honnête, Nabilla se prête au jeu de l’autoparodie en mimant un Allo. On sent que la jeune fille a du recul… et déjà plus d’humour et de naturel que Denisot.

Après la partie politique de l’émission, l’émission reprend avec un gag douteux sur une bouteille qui gicle tenue par Sébastien Cohen quand Nabilla apparaît. Certes.
C’est dans une robe sexy que Nabilla fait son apparition, elle mettra douze ans à arriver sur le plateau tellement la robe est serrée.
Bon, oui, la jeune fille est souriante, trognonne, quasi attachante. Mais on est là pour juger les formes (…) et la manière. On revient sur son buzz. On applaudit. Il y a quelque chose de fascinant et d’honteux à s’intéresser à ça. Denisot et compagnie reviennent sur les faits et ne chercheront jamais à partir au delà du simple carcan du buzz. Bref, le côté analyse ce sera pas chez Michel.
Nabilla est stressée, des petites rougueurs apparaissent sur son décolleté, on la cadre un peu plus près, dommage pour l’aspect sexy, on perd du bonnet.
En bref, la jeune fille a compris le système, s’en sert, les médias se nourrissent de ça et tant que l’implosion n’arrive pas, tout se passera bien. La miss a 20 ans (17 ans dans L’Amour est Aveugle…), n’a pas la maturité suffisante pour rebondir dans le long terme et finalement on sourit du phénomène mais on grincera des dents quand il y aura des nouvelles un peu moins glamour, moins swag.
Daphné Burki souligne le fait que l’émission reçoit tous les phénomènes, partie intéressante, Nabilla rebondit sur ce sujet, elle sait qu’il y a une brèche, elle fait rire (malgré elle? On sait pas quantifier le recul des réactions) et qu’elle en profite. L’occasion est telle qu’elle parle de sa future émission de TV réalité sur elle et seulement elle.
L’émission restera au niveau du sujet, jamais il n’y aura de débordement, on est dans la franche camaraderie, la non-analyse, la présentation, l’informel. Les quelques interventions de l’équipe de Denisot comme Mouloud qui présente des filles sans « fond » en couverture de grands magazines, Augustin qui parle d’un dictionnaire des mots qui n’existent pas (Nabilla rebondira en parlant de swag) seront là pour souligner sans développer les à-côtés.
Si je fais cet article c’est que je suis aussi pris dans le système, on le sait, je le sais, elle le sait. Un autre article décrypte le déroulement de l’émission dont la très drôle remarque sur le groupe de musique invité 🙂

L’émission se terminera par des Allo à foison. Le buzz se suicide.
Réactions twitter, aucun gros débordement à l’image même de l’émission qui est resté très plan-plan.

 

 

 

 

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

2 réflexions sur “Nabilla : le buzz se suicide

  • Dinalant

    C’est pas comme si le Grand Journal ne servait pas déjà la soupe sans réel travail de fond depuis quelques années… ^^

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    • Mais oui, finalement on est pas surpris en fait, on s’attendait à quoi? A rien.

      Répondre

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