Critiques de livres

L’Envol des faucons, roman d’espionnage de Mark Zellweger

C’est le 12 septembre dernier qu’est paru L’Envol des faucons, roman d’espionnage du suisse Mark Zellweger, chez Eaux troubles, tout jeune éditeur de thrillers francophones. Il s’agit du premier tome de la série Réseau Ambassador, dont le deuxième, Panique au Vatican, paraîtra début 2015.

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L’idée de L’Envol des faucons, à la base, était bonne. L’auteur, fort de son expérience dans les relations diplomatiques, a tenté via un roman d’espionnage de nous emmener dans les secrets de cet univers. Les méandres des raisons d’Etats, les décisions que ne comprendraient pas le public (et qui donc ne lui sont pas explicitées), nous seraient ici dévoilées.

Nous voilà donc embarqués dans l’aventure avec Mark, génie des relations internationales, œuvrant dans l’ombre des gouvernements pour résoudre des situations inextricables dans lesquels se trouvent son pays : la Suisse. Pour ce faire, il a créé une sorte de société de protection dotée d’un groupe commando, dont les membres d’élites faisaient partie des armées les plus performantes au monde. Dans le premier volume de Réseau Ambassador, Mark et ses « Faucons » doivent donc tout simplement démanteler l’ALA, groupe terroriste musulman voulant faire sauter l’Occident.

En lisant le résumé de L‘Envol des faucons, j’étais plutôt enthousiaste : j’aime Ludlum, Clancy, et je me disais qu’un auteur européen ajouterait un petit plus a ma liste. Hélas, si l’histoire est bien pensée, il manque une profondeur aux personnages. Trop lisses, trop parfaits, les dialogues m’ont un peu ennuyés car bien trop pleins de bons sentiments. Les gentils sont gentils et les méchants… Méchants !

Je dois tout de même reconnaître à l’auteur de L’Envol des faucons une tentative d’approfondissement des relations Orient/Occident, le point de vue des Arabes et des Musulmans (car oui, ce n’est pas la même chose !), et des Occidentaux qui essaient de trouver une place dans les dialogues, des tentatives de débats malheureusement entachés ds lourdeurs dans le texte.

En bref, je vous dirais que si vous avez un voyage en train à faire, L’Envol des faucons pourra vous divertir, mais il s’oublie vite. Quant à moi, j’espère que Mark Zellweger persévèrera et corrigera ses erreurs de jeunesse !

Mark Zellweger
Mark Zellweger

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