Dragon Ball Super épisode 50 : Goku contre Goku !
Dans les épisodes précédents, Futur Trunks était revenu dans le présent afin de fuir Black, cet étrange ennemi qui ressemble trait pour trait à Goku. À peine était-il en train d’expliquer la situation, que Black surgissait lui aussi dans le présent grâce à une faille temporelle. Nos héros seront-ils de taille à l’affronter ?
ATTENTION CET ARTICLE COMPORTE DES SPOILERS EN QUANTITÉ. LISEZ À VOS RISQUES ET PÉRILS.
Ce week-end, il y a eu l’Euro de football. Mais ce week-end, il y a eu aussi un autre type de combat, bien plus important pour tous les fans d’animé. L’affrontement tant attendu entre Black et Goku a commencé, et force est de constater que cet épisode était parfait. Le suspense, l’action, et même l’émotion étaient de mise. Ce qui est rare pour DBS. Par exemple, les plans. Au niveau du dessin, il n’est pas difficile de voir que la tension est à son comble à partir du moment où Black apparaît.
En plongée, contre-plongée ou bien resserrés sur les personnages, les plans écrasent les protagonistes et le stress est palpable, à mille lieues de l’ambiance plate et vide des épisodes précédents. Black, aussitôt, nargue Trunks en lui précisant qu’il a suivi le jeune homme jusqu’ici, sans doute parce qu’il ne demandait qu’à être tué. Trunks tente d’affronter Black, mais Vegeta, toujours aussi protecteur envers son fils ( mais sans jamais le montrer ), lui déconseille de se battre maintenant, car il n’est pas de taille. Qu’à cela ne tienne, Goku, toujours aussi tête brûlée et ravi d’affronter un nouvel ennemi, part à la rencontre de Black, et leur combat commence.
Black justement. Ce qui est vraiment troublant, c’est que dès son arrivée, il connaît absolument toutes les personnes qui se trouvent sous ses yeux. Il reconnaît en un éclair Goku, Vegeta, et même les dieux Whis et Lord Beerus. Une question s’impose. Comment sait-il tout cela ? Pendant ce temps-là, les Dieux, justement, qui n’ont pas perdu une miette du spectacle, constatent des choses capitales pour la compréhension de l’histoire. Whis et Beerus discutent de l’anneau du temps qui a permis à Black d’arriver à leur époque, et révèlent que seuls les Kaioshin en possèdent un et ont le droit de l’utiliser. Intéressant.
Goku ne tarde pas à se transformer en Super Saiyan et prend plaisir à combattre, et nous aussi par la même occasion. Les animateurs se sont vraiment surpassés pour dessiner ces scènes typiquement dragonballesques, et chaque plan était remarquable de détails. Comme s’ils avaient tiré des leçons du passé. Les personnages s’écrasent sur et dans des rochers, créent des cratères sur le sol, et se font respectivement très mal. C’est aussi fort qu’à l’époque de Dragon Ball Z. Même l’arc Golden Freezer n’était pas aussi intense que ce combat-là.
Goku réussit à faire mal à Black, et ce qu’il y a de très étonnant, c’est que ce dernier aime ça. Oui, il ajoute même que cette souffrance lui est utile, car « cela aidera ce corps à devenir encore plus fort ». « Ce corps ? » Est-ce que cela signifie que c’est bien une entité qui contrôle le corps de Goku ? Mais s’agit-il vraiment de Goku en vérité ? C’est vraiment perturbant. Plus on en apprend sur Black, et moins on comprend. Le mystère s’épaissit de plus en plus sur ce personnage qui ne cesse de fasciner et d’alimenter les théories les plus folles sur les forums. C’est d’autant plus perturbant et jouissif qu’il parle de sa souffrance avec un regard psychotique qui paralyse d’emblée…
Les personnages qui ne combattent pas ne sont plus si inutiles qu’auparavant. Même s’ils sont extérieurs à la lutte, Krillin, Trunks, Vegeta et Piccolo se montrent très impliqués et informent le spectateur d’éléments très importants. Par exemple, la force de Black n’a de cesse d’augmenter durant le combat. Et les Dieux d’ajouter que le Ki de Black est complètement différent de celui de Goku. Donc, Black n’est PAS Goku.
À noter que les plans sont toujours aussi serrés et intenses que précisés plus haut. Ainsi, même les personnages qui ne combattent pas participent au stress qui est transmis aux spectateurs. Comme à l’époque bénie de DBZ. Cependant, Black est absorbé dans la faille temporelle, car celle-ci est en train de se refermer. Ce dernier, en bon stratège, fait exploser la machine à voyager dans le temps pour empêcher Trunks et ses amis de combattre Black à l’époque du futur. La situation est grave car Bulma ne sait pas encore construire de machine à voyager dans le temps, malgré son précieux carnet de notes.
C’est absolument terrible pour Trunks qui n’a pas réussi à honorer sa promesse à sa mère et à Mai de vaincre Black à tout prix. Ce qui caractérise le plus Futur Trunks, c’est son sentiment de culpabilité, et c’est souvent lui qui porte un lourd poids sur ses épaules. Chose inédite pour DBS, nous avons droit à du désespoir. Le vrai celui-là. Cette image parle d’elle-même.
Même dans DBZ, nous n’avions jamais vu Trunks ainsi. Les épisodes deviennent réellement plus sombres désormais, et on ressent fortement le désarroi des personnages qui deviennent plus sérieux, plus réfléchis, avec une touche de tristesse qui leur va bien. Et il était temps, car on commençait à s’ennuyer ferme chez Dragon Ball Super, beaucoup trop enfantin pour être crédible. Vegeta, en voyant son fils dans un tel état, va même jusqu’à lui murmurer : « Ne baisse pas les bras ». C’est beau. D’autant plus que Goku n’a pas utilisé sa pleine puissance contre Black, et ce dernier non plus. Tout reste à faire.
Les Dieux poursuivent leurs explications en précisant bien qu’ils n’ont pas le droit de manipuler le temps. Ils ne possèdent pas non plus d’anneau magique, car seuls les Kaioshins en possèdent un. Heureusement, Bulma sauve la situation, en révélant qu’elle avait conservé la machine à voyager dans le temps de Cell ! Si c’est pas magnifique, je ne sais pas ce que c’est !
Les dernières images montrent Black, revenu à son époque, et très heureux d’avoir fait la connaissance de Goku. Désormais il a le champ libre et pourra tuer tous les humains s’il le souhaite. À noter que le générique de fin a changé pour Dragon Ball Super. Très joli graphiquement, il reprend les dessins classiques du manga de Toriyama. La chanson c’est Yoka-Yoka Dance, du groupe Batten Show Jo Tai.
http://m.youtube.com/watch?v=pAvcDwkwWjw
En conclusion, force est de constater que l’épisode 50 a réussi un vrai tour de force. On sent que les scénaristes ont mis les bouchées doubles pour nous servir enfin de la qualité, mais c’est juste dommage d’avoir dû attendre aussi longtemps pour en avoir. Cependant, ne soyons pas ronchons pour autant. L’arc Black commence à peine, et selon Dragon Ball Super France, d’autres surprises arriveront. Ainsi, Gohan fera la connaissance de Futur Trunks, et Black verra son identité révélée dès l’épisode 53 ! Encore un peu de patience. Mai, est-elle vraiment morte ? À la semaine prochaine les pt’tits Saiyans !
Alors, ok, non ! Dans le trailer de l’épisode 51, Gokû ne dit pas que Trunks « a dû affronter la version adulte de cet enfant », mais qu’il « a dû affronter Black aux côtés de la version adulte de cette enfant » ! Je mets « enfant » au féminin, car il est évident qu’il s’agit d’une allusion à Mai.
Et clairement, il faut arrêter avec la théorie du « Black=Goten », bancale dès le début : Goten n’existe pas dans la timeline de Trunks du futur, et il faudrait une pirouette capillotractée scénaristique pour qu’il apparaisse. Et je vois mal Toriyama convertir un des membres de la famille Son en némesis maléfique pour uniquement en faire un combat parricide qui n’aurait, à mon sens, le même aspect dramatique et surprenant (il serait justement trop surprenant).
Non, le plus probable est bien que Gokû Black soit le Gokû de la timeline de Trunks du futur, mort d’une maladie cardiaque, mais ressucité (ou pas) et possédé. L’épisode 50 tend vraisemblablement vers cette piste : Black parle d’affronter Gokû dans « ce » corps et il distille quelques indices laissant supposer qu’il pourrait être un Kaioshin. Est-ce qu’un Kaioshin (Zamasu ?) n’aurait pas pris procession du corps de Gokû dans le paradis ?
D’ailleurs, Black se tient la poitrine : est-ce seulement un effet des coups de Gokû ? Ne serait-ce pas aussi une douleur issue de la maladie cardiaque qui serait remontée après les coups reçus ?
Réponse le 31 juillet, semble-t-il…
Ah d’accord, je n’avais pas vu les choses sous cet angle. Ok je vais rectifier pour le trailer de l’épisode 51. Si tu as lu mon article sur l’épisode 47, tu saurais que je suis contre la théorie du Black qui est Goten de base 😉 En tout cas c’est intéressant lr rapprochement que tu fais avec le Goku du futur mort d’une crise cardiaque.
Ressuscité comment ? Vraisemblablement Trunks est le seul guerrier encore en vie dans sa timeline donc Piccolo est mort (donc Dieu aussi avec les boules de cristal).
(En effet Dendé n’a été intronisé au rôle de Dieu pour remplacer Kami qui a fusionné avec Piccolo que quelques jours avant le Cell’s Game et on sait tous qu’ils n’ont jamais eu lieu dans le futur alternatif de Trunks (tout le monde a été vaincu par les cyborgs).
Ressuscité comment ? Bah peut être qu’un vieux Kaio shin lui a donné sa vie, comme dans la saga Boo de DBZ.
Je suis d’accord avec l’analyse sauf sur la question des combats.Il sont mollassons et n’ont plus grand chose de DBZiens.
Et par là j’entends le côté impressionnant et épique de la chose.
On va pas se mentir , c’est en grande partie sur ça que se joue l’intérêt de dragon ball , parce que question scénario…bon.
Là on a un cratère minuscule par ci , des espèces d’échanges de coups qui ressemblent au gatling gun de Luffy dans one piece ou alors des plans resserrés là où on aimerait voir les personnages dans leur ensemble , fluide et rapides .
On a toujours les inévitables rafales de boules d’énergie mais là encore , ça fait pshit et un peu de poussière…
Peu de chorégraphie , pas de destruction , ils sont vite expédiés et sans réelle intensité.
Ce sont des combats dignes de Iron Man , pas de Sangoku.
En effet, je suis tombé sur cet article un peu au gré du vent, donc c’est le premier de ta plume que je lis. Et je n’avais donc bien sûr pas lu celui que tu as fait sur l’épisode 47. Mea culpa…
Après, que Gokû Black soit le Gokû cardiaque (appelons-le comme ça) est une pure hypothèse de ma part, mais puisqu’il semble que Black soit une entité qui ait pris possession d’un corps, que ce corps ressemble à celui de Gokû, que Black se définit comme étant Gokû, et que, enfin, Gokû est censé être mort (dans cette timeline) d’une maladie du coeur, il est quasi-certain que Black ait pris possession du corps malade (et guéri ?) de Gokû.
(Je sais, ça fait beaucoup de « Gokû »,dans cette phrase ; mes profs de français du collège me taperaient sur les doigts)
Je suis quasiment sûr que le fait que Black se soit tenu la poitrine est un signe pour montrer, plus tard dans l’histoire, que ce corps a été atteint d’une maladie cardiaque dans le passé, et que le fait qu’il ait ressenti une douleur à ce niveau suite à un coup de Gokû est une manière cohérente de brouiller les pistes (le scénario dira certainement que la douleur a été réveillée par ce coup).
Mais peut-être suis-je dans le faux ? Wait and see…
Bon sang, ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti un tel suspense en regardant du Dragon Ball (la dernière fois, c’était pour Dragon Ball Evolution : « le réalisateur va-t-il mettre un truc cohérent avec le support d’origine, à un moment donné dans le film ? », me suis-je demandé continuellement).