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[Critique] Like Crazy

- [Critique] Like Crazy like crazy poster7Film de Drake Doremus avec Felicity Jones, Anton Yelchin (Star Trek) et Jennifer lawrence (Hunger Games)

La bande-annonce annonçait la couleur : un film tendre, amer sur une relation entre un étudiant américain et une étudiante anglaise, un sorte de mix entre Blue Valentine et One Day avec des jeunes adultes.

Le mix était bien celui-ci, le film n’est pas du tout une comédie ou un teen movie mais plutôt une chronique assez dur sur la relation a distance et le besoin de s’investir dans une relation. En somme, vaut-elle le coup d’être vécu ?

Le film vaut-il le coup lui ?

Le casting est déjà excellent. Le jeune Anton Yelchin démontre encore une fois tout son talent depuis House Of D (de et avec David Duchovny), Charlie Bartlett ou encore Alpha Dog. La magnifique Felicity Jones nous ferait traverser mer et océans pour la rejoindre et Jennifer lawrence n’était pas encore la superstar de Hunger Games.

Jacob rencontre Anna et le jeu de séduction opère, ils filent le parfait amour rempli de petites balades, de mots doux et de rires niais. Anna a un visa pour étudier aux Etats-Unis quis ‘arrête en juillet, mais elle compte rester avec Jacob et repartir chez elle pour revenir plus tard.
Alors qu’elle souhaite revenir aux Etats-Unis quelques mois plus tard, on lui annonce qu’elle est interdite de territoire pour violation des conditions de visa. Leur relation peut-elle survivre ?

- [Critique] Like Crazy like crazy movie 4

Si le début est très posé, très formel, le film prend son rythme dès que Jacob et Anna décident de rester ensemble l’été. La succession de plans d’eux deux dans le lit est une formidable idée assez mignonne. C’est à l’aide d’ellipses et sans grandes lignes de dialogues que le film raconte leur histoire d’amour. Nous comprenons la situation entre les deux avec les non-dits.  Les deux personnages évoluent chacun de son côté et le film se concentre sur le désir de voir une relation aboutir alors que tout autour semble vouloir les freiner. C’est d’ailleurs dans la conclusion du film que l’on comprendra où on menait les efforts de chacun.

Une réflexion amère sur la relation à distance et sur le fait de vouloir avancer et faire évoluer les choses de la vie. Une belle leçon de romantisme et d’amour qui résonnera dans chacun de nous pour quiconque a vécu ça.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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