Suite, remake, reboot

Chucky 7 : un retour efficace

Vous vous souvenez du temps d’un Chucky au cinéma? C’était en 1997 et depuis 3 films ont été faits ! Pour sa sortie en vidéo le 24 octobre, critiquons ce Chucky 7.

La Fiancée de Chucky

était le retour salvateur de la franchise alors que les slashers étaient en pleine forme. Nous étions à l’époque des Scream ou autre Faculty et l’horreur soft prenait du galon. Le Fils de Chucky arrivait 6 ans après bien trop tard pour surfer sur le succès du précédent. 9 ans sont passés et Don Mancini, le créateur de Chucky, reprend la main avec La Malédiction de Chucky, petit DTV sans aucune prétention. 2017, 4 ans après ce ratage, Le Retour de Chucky débarque avec une poupée en forme.

Suites aux événements précédents, Nica est enfermée dans un asile psychiatrique après avoir été condamnée à tort pour le meurtre de sa famille. Quand une nouvelle poupée Brave Gars fait son apparition dans un but thérapeutique, une nouvelle série de meurtres se produit aussitôt. Andy Barclay est le seul à pouvoir venir en aide à Nica et vaincre Chucky, une bonne fois pour toutes.

Mettre un film dans le milieu psychiatrique est la porte ouverte à une ambiance facile et cathartique. Effectivement, on sent tout de suite que le décor joue beaucoup sur l’identité du film. Mais ça ne fait pas tout. Outre la facilité de ce choix, il faut des meurtres et un scénario qui tiennent la route… Pas de panique, ce Chucky 7 ne déçoit pas. Les meurtres sont suffisamment sanglants et brutaux pour satisfaire le public. Le scénario, lui, est un peu prétexte à ramener la poupée dans l’hôpital. On sent dès les premières minutes que la raison d’utiliser la poupée comme thérapie va dégénérer.

chucky 7 critique

Et si le film ne surprend jamais vraiment, il y a une qualité formelle qui se dégage du projet et qui rend justice à cette franchise qui a désormais 29 ans. La photographie fait plaisir en étant loin de l’aplat artistique qu’était Chucky 6. La poupée Brave Gars fait partie des plus célèbres tueurs du cinéma et sur 7 films, les rebonds qualitatifs sont rares. Et c’est pour cela que l’on ressent une petite routine s’installer. Un film en huis-clos ne permet pas de libérer les espaces créatifs. Halloween ou Vendredi 13 sont sortis de leurs zones de confort (avec plus ou moins de succès, c’est vrai) et il va être difficile de proposer autre chose pour la poupée tueuse. Les personnages ne sont pas des plus originaux, on ressent surtout un besoin viscéral de voir ce petit monde dézingué. Même l’héroïne ne parvient pas à imposer un quelconque charisme. Chucky est un personnage qui produit en nous un sentiment de plaisir sadique à voir la mort des gens par une poupée !

SPOILERS

La bonne idée est de reprendre le fil du 6 avec une poupée totalement décharnée mais vivante et de voir d’autres répliques en parallèle faire le travail. C’est après une petite heure que l’on voit plusieurs poupées s’activer. Mais la joie est de courte durée et le massacre ne sera pas plus impressionnant. Les trois poupées ne feront qu’une scène en commun pour un climax peu efficace. L’idée était là et il serait idiot de ne pas utiliser Chucky comme les Gremlins avec une multitude de poupées pour un beau massacre dans un éventuel Chucky 8 !

FIN SPOILERS

Ce Retour de Chucky reste un produit honnête, assez généreux pour passer un bon moment. mais il reste anecdotique dans la production horrifique de ces dernières années.

Le 24 octobre en DVD et Blu-rayTM + Digital

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Bonus:

• Scènes coupées
• Les coulisses de la folie du retour de Chucky
• Good Guy devient méchant : Les incarnations de Chucky
• La maison des poupées
• Commentaire sur le film de Don Mancini et Tony Gardner

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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