Bilan de la saison 11 de Doctor Who
Voilà, la saison 11 qui inaugure l’arrivée de Jodie Whittaker vient de s’achever chez nos amis britanniques comme chez nous. Il est donc temps de faire le bilan.
Cette saison est sous le signe du renouveau :
- Steven Moffat a laissé place à Chris Chibnall, le créateur de Broadchurch, série dans laquelle ont joué David Tennant et Jodie Whittaker, 2 docteurs, donc 🙂
- Peter Capaldi a également cédé sa place à Jodie Whittaker autorisant enfin le docteur à devenir une femme.
- Et Murray Gold, compositeur de la série depuis les débuts du la nouvelle série a également quitté la série pour laisser sa place à Segun Akinola.
Doctor Who est une série qui a véhiculé le plus d’émotions en moi, ce qui n’était pas arrivé depuis The X-Files, et dans une moindre mesure Game Of Thrones. (Vaut mieux pas trop s’attacher aux personnages, avec cette série !).
Ce qui fait que ce qui va suivre me fait un peu de mal à écrire et à penser.
Commençons par les points positifs, pour ne pas faire fuir trop vite les gens :
Le changement du Docteur en femme est une excellente nouvelle et apporte un souffle nouveau à la série qui se doit de vivre avec son temps. Enfin, le Docteur est une femme ! On peut s’identifier, trouver un autre type de jeu pour notre Seigneur (Dame ?) du Temps, raconter des histoires sous un angle nouveau.
Jodie Whittaker reprend donc le rôle incarné par Capaldi. Une bonne bouille, pas de sex symbol en vue (ce qui n’est pas plus mal, car totalement non pertinent dans cette série !), un accent à couper au couteau, et un charisme qui ne demande qu’à grandir sous la plume de ses auteurs !
D’un point de vue purement technique, la saison est belle, les effets spéciaux sont plutôt réussis, esthétiques et restent relativement éloignés du côté kitsch souvent associé à la série. Ou alors, dans certains cas, le kitsch est assumé et fièrement mis en avant, comme les robots de Kerblam!
Cette saison offre de petits bijoux, comme « Rosa », qui évoque l’histoire noire américaine via l’arrestation de Rosa Park lorsqu’elle refusa de céder sa place à un blanc dans un bus, quelques trouvailles ou scènes rigolotes comme dans Kerblam! ou « The Witchfinders » avec le roi Jacques Ier.
Les compagnons sont toujours intéressants, et Graham reste le personnage le plus sympathique et le mieux développé à mon sens. L’acteur joue extrêmement bien (limite, on le verrait bien en Docteur !), il transpire la sympathie et ajoute un peu d’épaisseur à son rôle dans la bande. Yaz et Ryan sont deux caractères sympathiques aussi, mais moins développés à part quand ils font l’objet d’un épisode. Et c’est là que les problèmes commencent.
Car le Docteur n’est plus accompagnée par un ou deux humains, mais 3 ! Il faut pouvoir trouver une utilité à 4 personnages à chaque épisode ! Et forcée de constater que ça ne réussit pas à tous les coups. N’est pas scénariste de Friends qui veut. (Oui, dans Friends, l’écriture était extrêmement bien rodée et chaque épisode nous faisait suivre 2 intrigues majeures qui emmenaient 3 amis dans l’une des intrigues, et 3 dans l’autre, les rendant ainsi tous indispensables à l’histoire globale)
Souvent l’un ou deux des 3 compagnons ne sont que des figurants dans plusieurs scènes, rendant leur présence questionnable. Ce problème de dosage dans l’écriture doit se régler rapidement sinon on aura vite l’impression que 2 compagnons sur 3 ne serviront à rien, au final.
Chacun a sa faiblesse, faiblesse mise en avant dans le premier épisode de la saison, et qui sera, à n’en pas douter, transformée en force grâce au Docteur. Cela a commencé pour Graham, laissant les histoires personnelles de Yaz et de Ryan passées à la trappe pour le moment.
Et c’est un peu le gros défaut de cette saison : il n’y a rien de vraiment épique ou marquant dans cette saison. Ni par les histoires, ni par les personnages, ni par les monstres, ni par le Docteur elle-même !
Chibnall a choisi de ne montrer aucun des monstres connus de la série pour se concentrer sur un renouveau quasi total. Ainsi, pas de Daleks, pas de Cybermen, ni d’anges pleureurs. En soi, cela me convient, mais à l’image ça donne quoi ? Ça donne un Docteur qui a plus de 2000 ans d’âge et encore plus de temps de voyages spatio-temporels, mais qui passe 10 épisodes à ne pas connaître ou reconnaître les monstres sur lesquels elle tombe ! Je sais que l’univers est vaste, mais ça fait beaucoup de choses qu’elle ne connaît pas (ou peu) mises en avant. Pour un Docteur qui se targue d’être brillant et d’avoir voyagé jusqu’aux confins du temps et de l’espace, ça perd un peu de sa superbe.
Ce qui m’agace aussi, et ça me fait mal au coeur de le dire parce que je l’adore vraiment, c’est que son Docteur est très effacé. Notamment par son caractère mais aussi par le fait d’être noyée dans sa « team » composées de 4 personnes ! Je sais qu’à chaque changement d’apparence, le Docteur change aussi de caractère, mais il y a des composantes qui ne changent jamais, notamment le fait que le Docteur est brillant, sûr de lui et parfois peu modeste. Et là, on a une Docteur adorable, très en retrait et finalement peu imposante. L’exemple le plus marquant aura été quand elle décide d’aller voir le tableau de bord du vaisseau et qu’on lui demande d’être raisonnable et … elle s’adoucit et obéit ! Jamais le Docteur n’a obéit à quelqu’un, encore moins quelqu’un qu’elle ne connaît pas !
Bon sang, cette série s’appelle Doctor Who, pas « les 4 compagnons dont le docteur » !
Bref, je reste persuadée du potentiel de Jodie Whittaker pour incarner le Docteur, mais bon sang, il va falloir lui donner un peu de vigueur et d’assurance !
Au-delà de ça, et je l’ai déjà détaillé dans l’article précédent, concernant le duo Capaldi/Moffat, Chibnall, pourtant très talentueux dans la série policière Broadchurch, manque cruellement de rigueur pour Doctor Who. Beaucoup d’éléments introduits dans le début de l’aventure passent souvent à la trappe et personne ne s’en préoccupe. Dans le premier épisode, le fameux Stenza (ridicule personnage que je trouve aussi idiot d’un adolescent en mal de reconnaissance) parle très bien la langue alors que le TARDIS n’est pas à proximité (pour les néophytes, le TARDIS a une capacité étendue de traduction simultanée et invisible pour ceux qui voyagent avec lui), dans l’épisode des araignées géantes, on parle d’invasions d’araignées dans toute l’Angleterre, et dès que ma reine mère des araignées meurent, ça y est, tout est réglé en un clin d’oeil. Quid de l’araignée coincée chez la voisine ? Et des autres ? Peu importe, manifestement.
Les exemples sont malheureusement nombreux, mais je ne vais pas détruire un par un chaque épisode, ce n’est pas le but de ce bilan. Ces exemples là me paraissent assez flagrants pour exprimer mon propos.
Le côté non épique de cette saison m’a également marquée. Les histoires sont parfois intéressantes, d’autres fois beaucoup moins, mais rien de bien fou. Dans le premier épisode, on voit le Stenza dire au Docteur une phrase qui pourrait ressembler à un début de fil rouge pour la saison et puis, plus rien. 8 épisodes au centre qui ne distillent aucune information intéressante sur une éventuelle nouvelle zone d’ombre du Docteur qu’on n’a pas encore découvert ! Et enfin, le dernier épisode qui voit revenir le Stenza pour se « venger » (quand je vous dit que c’est un ado en mal de reconnaissance !) et… Et c’est tout ! Rien d’épique ! Aucune histoire intimement liée au Docteur comme quasiment à chaque fois ! Rien de rien ! C’est décevant.
Maintenant, dernier point, qui me tient à coeur, car cela fait partie intégrante de tous types de vidéos, films, séries ou dessins animés : la musique.
Murray Gold, présent depuis le tout début de la nouvelle série, en 2005, a su nous embarquer dans des mélodies qui, au premier abord peuvent paraître répétitives, mais qui sont bougrement efficaces et surtout très complexes. La musique est souvent lancinante, les phrases mélodiques se répètent à l’infini, avec des variations en tout genre, donnant un ping pong entre instruments digne des plus grands exemples de contrepoints.
Le meilleur exemple étant « I am The Doctor », pièce maîtresse de son oeuvre. Mais on peut aussi citer « The Long Song » ou « Doomsday » ou encore « Shepherd’s boy » (Des pistes pour vous aider à écouter de la bonne musique sur votre spotify ou votre deezer ;))
Le générique retravaillé par Segun Akinola, le nouveau compositeur, est assez intéressant, et plus moderne dans les sonorités, ce qui correspond finalement assez à cet esprit de renouveau de la série.
Mais au-delà de ça, la musique m’a semblé totalement inexistante. Entendez bien : j’ai bien réalisé qu’il y avait de la musique dans chaque épisode, mais la musique m’a semblé malheureusement oubliable, car pour le coup, on est sur de la nappe d’ambiance, sans vraie ligne mélodique forte, c’est-à-dire immédiatement reconnaissable ou percevable.
Il m’a fallu aller écouter à part le thème du 13e Docteur pour savoir qu’il existait un thème pour Jodie Whittaker. Et je dois admettre que bien que relativement facile à écouter, c’est une construction très basique, qui démarre très lentement, progresse en rajoutant des instruments, des percussions, pour finir par des choeurs. C’est-à-dire que ça commence à devenir intéressant dans les 20 dernières secondes du morceau.
Je crois que je vais arrêter là le massacre car malgré tout, je déteste l’esprit du « c’était mieux avant » ou des fans qui savent mieux que les autres. Je n’oppose aucun Docteur, aucun auteur de la série, je cherche juste à retrouver ce qui m’a plu dans Doctor Who et qui, pour le moment, a un peu disparu. Ça ne m’empêchera pas de continuer à regarder la série, pour espérer une nouvelle saison plus pertinente, mieux écrite, plus fouillée dans le personnage du Docteur et bon sang, qu’on donne la possibilité à Jodie Whittaker de tout déployer pour être un excellent Docteur !!
Et ça ne m’empêchera pas de vous pousser à regarder la série et vous faire votre opinion et la partager pour en débattre, chose que je ferais avec grand plaisir !
L’épisode Resolution arrive le 1er janvier.
https://www.youtube.com/watch?v=EjiTgX6TR5U
Merci de cet article. J’ai recherché un peu les avis sur le net durant la diffusion des épisode et tout le monde me paraissait aimer cette nouvelle saison contrairement à moi qui restait sur ma faim. Je ne vais pas dire que j’ai détesté, ca reste Dr Who 🙂 mais il manquait quelque chose que je n’ai pas retrouvé cette fois çi :/ Je ne demande pas un big-bang N°3 mais comme vous le dites un peu d’histoire sur le docteur ou un je ne sait quoi qui lierait cette saison aux autres…
Oui, ça reste du Doctor Who, donc ça reste cool, mais c’est frustrant qu’il n’y ait aucun enjeu !
bonjour a tous,
Je suis un grand fan de la série, malheureusement depuis quelque saison je décroche total .
Surtout depuis le départ de Matt Smith.
Les deux derniers doctor n’ont pas trouvé le bon feeling qui défini le doctor WHO.
Peu de mimique , pas de jeu de rôle qui le caractérise. Pas de mystère. Pas de folie.
Pour moi, après Matt SMITH le personnage du doctor c’est perdu en route.
La série s’essouffle, l’imagination n’est plus là.
Episode fade sans intérêt particulier,
Ou sont les files rouges qui étaient la signature de cette série???????????
Ou sont les thèmes musicaux qui rendaient la série si particulières, qui nous faisaient vibrés??????????
Ou sont les personnages atypiques ????????
Ou sont les méchants, daleks, cyberman et autres??????
UNIT, TORCHWOOD, BAD WOLF, GALIFREY etc….
Je suis déçu de voir que la série a perdu sa magie son mystére son humour si particulière, cette touche anglaise qui caractérisait la série.
Cette dernière saison à été pour moi la plus mauvaise. Faire passer des message pseudo politique ou historique ou sur la technologie, bof bof….
Episode finale est un peu recopié de la saison ou les daleks volent les planètes pour détruire l’univers.
Pour moi la saison est resté trop figée sur la terre.
Voila mon ressenti.
Geronimoooo
Je serais moins sévère que toi, mais oui, on perd un peu du sens de l’histoire propre à notre Docteur préféré ! Savoir nous faire rêver et voyager très loin !
Je partage l’analyse aussi, ça manque un peu de profondeur pour le moment et on reste sur sa faim.
En musique, y’a aussi « Song of Freedom » qui vaut le détour 🙂
Mais ouiiiiiiiiiii. Elle juste magnifique. Et c’est celle du final que je parlais plus haut.
Malheureusement ce genre de musique on disparue de la série.
Merci ! Je vais ré-écouter « Song of Freedom », pour me nourrir de la zik de Murray Gold 😉
Bonjour !
Quel bon article! Ca fait plaisir de lire ça ainsi que de voir d’un angle aussi objectif les bons côtés mais aussi les mauvais côtés. Au moins les aspects négatifs de la saison sont expliqués et argumentés avec de vrais exemples et du concret. C’est bien mieux que de lire des gens dire « J’aime pas. Point. »
Je suis complètement d’accord avec 99% de cet article. Je suis content de m’être des mots sur cette petite frustration intérieure que j’avais en moi. J’ai passé l’article à me dire : « Ah oui c’est vrai ça! » « Carrément d’accord! » « Ah mais oui c’est ça qui va pas ».
J’adore 13th de par sa singularité et la fougue que peut retrouver chez d’autres docteur. Mais il manquais ce petit quelque chose qui aurait fait de Jodie un excellent docteur. Je suis content qu’elle revienne dans une saison 12 avec l’espoir qu’elle donne enfin tout d’elle. Un peu comme la comparaison que je pourrais faire entre la première saison et la seconde de Capaldi.
Enfin bref, mon dernier regret, c’est aussi le manque de fil rouge. J’étais très friand avant des liens qu’ils pouvaient y avoir entre les épisodes afin de développer une histoire sur le long terme. Surtout que c’est lien pouvait durer que quelques épisodes jusqu’à des attentes de plusieurs saisons même. Je pense au tournevis qu’a River au moment de son indexation dans la bibliothèque, ce n’est que plusieurs saisons plus tard qu’on voit Capaldi lui donner. Je me suis toujours dit, cette question sans réponse est si importante qu’elle sera au bénéfice d’un retour de River à l’écran. Je pense d’ailleurs la même chose à propos du : Comment River connaît le nom du docteur… ? Va-t-on le savoir un jour ?
Je me suis perdu la… haha. Je voulais en venir au manque cruel de file rouge. On n’a eu le droit à 8 épisodes sans aucun liens entre eux hormis des références aux précédentes aventures des anciens docteur, mais rien de plus. Dommage.
La sortie de la saison 12 pas avant 2020 ? Je dis que c’est une bonne chose. Ca a permis à Capaldi de rebondir donc qu’ils prennent le temps et qu’ils nous pondent un vrai « Doctor Who ».
C’est exactement ce que je ressens depuis trois saisons. De la frustration. Car épisode non abouti. Manque cette magie qui rendait cette série si particulière. Ils ont laissé de côte tous ce qui caractérisait le doctor. Ils ont fait une croix sur le passé du doctor.
Elle a du potentiel mais les scénarios ne sont plus là. . Tristesse.
Je vais être plus sévère : cette saison est d’une médiocrité rare. Les Capaldi étaient déjà assez mauvaises, le scénario restant peu travaillé une fois sur deux. Mais là, c’est n’imp’. La volonté de faire passer des messages aboutit à une moralisation lourde au détriment de l’intrigue. Les moments émotions sont trop longs (l’enterrement de la grand-mère dure plusieurs minutes, probablement les plus longues de la série ; le passage où Ryan tente de faire du vélo est sans intérêt, etc.). Les incohérences scénaristiques ne se remarquent plus tellement elles sont nombreuses (épisode 1 : pourquoi la Nan décide-t-elle de grimper la rue sans raison ? pourquoi ce qu’il se passe dans le train n’est pas reporté à la police ?, etc. le dernier exemple étant l’épisode du Nouvel an : que sont devenus les autres bouts du Dalek ? pourquoi n’est-il visuellement pas fait de matériaux de récupération ? qu’est-ce que c’est que cette histoire de micro-onde dont on ne comprend rien ? pourquoi le Dalek serait-il le seul à être aspiré ? s’il n’y a plus de protection pour que tous ces gens soient aspirés, pourquoi arrivent-ils à respirer ?). Bref, j’étais inquiet car Broadchurch n’est à mon sens pas une bonne série (pour les mêmes raisons). On peut dire que, de ce point de vue, je n’ai pas été surpris !
P.-S. : j’ai mis « I am the Doctor » pendant les moments d’action ; ça rend très bien !
Je suis en générale plutôt d’accord avec vous surtout sur la musique pour moi, le plus gros points faible de la série. Vous venez de m’apprendre que 13e avait un thème car je n’ai entendu aucune des musique ce qui m’a énormément manquer.
Et l’un des points fort aussi du Doctor qui a disparu que je trouve dommage, c’est ses long monologue avec l’ennemi. Nous en avons eu un génial, pour moi l’un des plus réussi, quand la pandorica s’ouvre, partie 1 des 2 épisodes ou encore l’épisode spécial Noel Twice Up a Time quand il annonce son plan tout en redescendant les marches.
général une bonne série mais pas assez creusé sur le Doctor et comme vous l’avez dit, il y a souvent un compagnon qui sert pas à grand choses.
Et bien, j’ai exactement le même sentiment que vous, sauf que je n’arrive pas à accrocher. Il manque trop de choses, pour moi, par rapport aux saison précédente. Si les effets spéciaux sont bon, les histoires, elles, sont fades, sans reliefs, sans réels surprises sauf celle de ne pas en procurer. Autre griefs et c’est vrai, on ne retrouve plus le mordant ni l’humour d’avant, de même qu’on ne retrouve pas non plus les grands ennemis du doctor, Daleks, Cybermens ou autres Anges pleureurs, de plus, « la doctor » n’a pas la flamboyance de ces prédécesseurs. Et ce n’est pas en augmentant inutilement le nombre de compagnon du doctor que cela améliorera les choses…et puis la série s’intitule « Doctor Who » et pas doctor who et ses 3 amis. Aucun intérêt à avoir 3 compagnons, cela encombre et dilue encore plus des scénarios déjà faiblards !!! Bref, j’ai tenté d’accrocher les 3 – 4 premiers épisodes mais las de retrouver à chaque fois cette même soupe, je n’ai pas persévéré. Et, pour avoir regardé 2 épisodes de la saison suivante, je porte, hélàs, le même jugement, à quelques détails près, sur la 12 que sur la 11. Dommage, mais espérons que la saison 13 renouera avec le « vrai » Doctor Who car ces deux dernières saisons nous ont montré un Doctor Who édulcoré, sans relief, terne, sans humour, en un mot…fade !