Angels And Airwaves – Love Part 2 (2011)
No. | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | « Saturday Love » | 4:21 |
2. | « Surrender » | 4:30 |
3. | « Anxiety » | 5:03 |
4. | « Crawl » | 3:45 |
5. | « Moon As My Witness » | 4:14 |
6. | « Dry Your Eyes » | 5:00 |
7. | « The Revelator » | 4:52 |
8. | « One Last Thing » | 2:54 |
9. | « Inertia » | 4:30 |
10. | « Behold a Pale Horse » | 4:04 |
11. | « We Are All That We Are » | 5:36 |
Durée totale: | 48:43 |
Les 4 extraits entendus + Anxiety nous avaient offert un bon avant goût. Personnellement je me disais qu’il restait 4 + 1 + l’instru du début + les 3 ballades à la con (d’après les extraits) = 9 chansons que je n’attendais plus sur 11… Finalement, la bonne surprise a été que celles que je n’attendais pas m’ont emerveillées alors qu’Inertia, par exemple, voir Surrender, sont des déceptions.
REVIEW !
Aprés une intro entendue dans les bandes annonces du film LOVE, on pourrait penser que Saturday Love aurait été instrumental mais que nenni (!), SL démarre comme une chanson d’AvA effiace, sa basse, sa guitare, sa batterie, son synthé… et elle restera comme une réussite. Efficace, fraîche, Saturday Love ouvre l’album d’une forte belle manière.
Surrender déçoit, pompage des couplets de Some Origins Of Fire qui était pompé sur The Adventure. Tom avoue qu’elle est la suite directe de SOOF mais peut-on excuser cela ?
Si on ajoute à ça des relents de Anxiety (même si Tom a avoué que Anxiety et Surrender ne faisaient qu’une au tout début), on se demande ce qu’on peut penser de Surrender. Le refrain est efficace mais le reste est à se prendre la tête à deux mains. Excuse-t-on Surrender car elle est située avant Anxiety ?…
Anxiety est pompé sur Anxiety 🙂 Non Anxiety aurait mérité d’être le premier single officiel (rappelons que Surrender a ce titre), la chanson contient tout ce qu’AvA sait faire dans le genre. Le cadeau a été de rallonger la chanson de 40 secondes d’une pure beauté. Le voyage continue à bord de la station LOVE. Magnifique o_O
[youtube u-axrEZOXnk]
My Heroine est une ballade classique, on sent une influence de Some Origins of Fire encore mais le groupe se rattrape et propose de l’original surtout quand la chanson s’emballe ! Tom nous emmène vers une territoire connu, il se reprend et se lâche dans un grand élan rythmique.
On chantera tous Its nooooot oOOOoooveeeeeerr
Moon as my witness est planante et ça fait du bien. Il y a quelques sons qui rappellent The Adventure dans la seconde moitié de la chanson mais la sensation est là, l’apaisement que procure Moon… est de courte durée puisqu’un long break vient nous surprendre…. le temps de se laisser transporter encore une fois. Une expérience musicale affolante.
Dry your eyes est un rip-off de Shove qui est un rip-off de Everything’s magic, dommage, l’instru est très bon mais Tom ne s’est pas foulé. Niveau sonore, l’intro et le riff de guitare rattrape le tout et on frôle la moyenne 🙂
Artistiquement, c’est bien produit mais on a la lente impression qu’AvA n’est plus aussi créatif et tente de rester en territoire connu.
The Revelator est bien le reflet des trente secondes entendues, une chanson au rythme étrange. Tom nous avait habitué à tout autre chose, ici il impose une cadence plutôt étonnante avec une basse du plus bel effet. Tom tente même d’aller vers des aigues, surprenante tentative mais il s’en sort bien. Tout ça pour ouvrir vers une outro magique ! Pas la meilleure piste mais elle aura ses adeptes.
One Last Thing surprend aussi. Tom tente encore une fois une cadence de chant jamais entendue chez AvA. Le refrain est vraiment typique du groupe, la chanson passe très bien malgré une simplicité niveau musicale et instrumentale. Chanson courte de moins de trois minutes, One Last Thing fait du bien par où ça passe.
Inertia est LA frustration de l’album. Ca ne démarra jamais vraiment alors qu’elle promettait d’envoyer du bois ! la lente et longue introduction envoie du bois, le riff de guitare colel au plafond, arrache le slip mais ensuite… on ne tente pas de faire de ce morceau une orgie rock. Dommage, on reste dans les tranchées calmes d’AvA même si Tom impose un chant assez maitrisé. L’outro reprend
Behold a pale horse, le gros gros morceau de l’album. Strange celebrations était l’ancien titre. Le synthé vient un peu gaché la démo que l’on avait entendu. Le refrain est hallucinant d’efficacité, Tom fait un travail sur le rythme intéressant. Elle me rappelle un peu Even If She falls de blink dans le rythme.
All That We Are est une ballade au piano assez bluffante. Il y a une mélodie crescendo absolument magique, l’explosion est imminente, les émotions, les sensations sont là, il y a une pression grandissante, on ne sait pas si on souhaite un gros riff, une rupture de ton, un roulement de batterie annonçant le début de quelque chose, on attend, on attend, et quand ça explose après 3 minutes, c’est énooooooooooooooooorme
Ca reste dans la ballade, ca ne tombe pas dans le gros son rock mai on est pas loin du chef d’oeuvre d’AvA là. Une longue outro entièrement instrumentale d’une rare efficacité. Une conclusion plus que bluffante qui pourrait être un moment magique en concert.
LOVE Part 2 est beaucoup plus homogène que LOVE Part 1 dans le sens où il y a moins de disparitié qualititaive entre les chansons. Quand on avait Epic Holiday ou Young London, gros hits rock, nous avions Soul Survivor ou Some Origins Of Fire, plus posées et peut-être moins intéressantes. Cet album propose une ambiance plus délimitée, peut-être facilitéé par le film LOVE. Si on parle du double album dans son ensemble, LOVE est asssez épique mais pêche un peu niveau diversité, il est temps pour AvA d’explorer d’autres mondes mais de rester dans leur univers ! Il y a tant à faire encore.