Un si beau soleil pour mourir, le nouveau polar de James Patterson
Un si beau soleil pour mourir est un roman policier écrit par James Patterson et Howard Roughan. Sorti le 19 août aux éditions de l’Archipel, ce polar nous emmène sur deux enquêtes différentes avec deux agents différents. Les meurtres se mélangent et les deux détectives devront collaborer main dans la main s’ils veulent arrêter les psychopathes et surtout en sortir vivants.
John O’Hara, agent du FBI mis aux arrêts et forcé à aller voir un psy, est approché par un homme influant souhaitant résoudre le meurtre de son fils. Ce dernier était parti en lune de miel avec sa femme mais tous deux n’en sont jamais revenus vivants. John, avec l’accord de son supérieur, va alors enquêter sur le meurtrier.
L’agent spécial Sarah Brubaker traque un serial killer qui ne tue que les hommes s’appelant John O’Hara. Ce prénom est aussi celui du beau-frère du président. Est-ce lui qui est visé ? Difficile à dire puisque ce nom compte parmi les plus courants dans le pays. La piste va conduire Sarah à l’agent du FBI. Ils devront alors collaborer pour tenter de comprendre les motivations des deux tueurs.
Un si beau soleil pour mourir est une histoire très bien écrite. Les enquêtes s’entremêlent et le suspense est au rendez-vous du début à la fin. Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Si l’on connaît l’un des tueurs pour l’avoir comme narrateur à un moment donné, le pourquoi des meurtres reste toutefois un peu flou. Tous les personnages sont très bien créés, surtout les serial killers, et on s’attache également très rapidement aux deux agents.
Nous aurons quelques sueurs froides pour l’agent John O’Hara car le style d’écriture fait qu’on ne sait jamais si c’est lui qui reçoit la visite du tueur ou bien s’il s’agit d’un de ses homonymes. Le deuxième tueur est totalement inconnu et le dénouement reste une bonne surprise. Ses motivations sont également incroyables, un très bon psychopathe ! On reconnait la patte de James Patterson et les choix qu’ils ont faits avec Howard Roughan sont assurément les bons. Des surprises attendent les lecteurs d’Un si beau soleil pour mourir qui ne peuvent que tenter de mener l’enquête avec les deux agents.
Une histoire originale, un bon polar, une bonne enquête mais Un si beau soleil pour mourir n’est pas non plus un gros coup de cœur. Il faut tout de même avouer qu’il s’agit là d’un bon polar sublimé par le style d’écriture des auteurs. Un livre à conseiller aux fans du genre.
« Mais avant de partir, il jette un dernier regard vers Hank, étendu par terre, mort. Jamais il ne saura pour quelle raison Ned l’a tué – de toute façon, il n’aurait pas compris. Peu importe qu’il ait été un sale fils de pute. Ned s’en fichait bien.
Ce qui a mis en branle une machine infernale au tréfonds du cerveau de Ned, c’est une chose qu’a faite Hank le jour même de sa prise de fonction à l’hôpital. Une chose horrible. Affreuse…
Il lui a dit son nom. »
J’aime bien Patterson et tu as fini de me convaincre avec « psychopathe », mon côté adorable ! Superbe chronique !
Qui n’aime pas les « psychopathes » ? …… dans les livres hein ! ^^
Merci pour ton commentaire 😉